Le
1er novembre 2007 :
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org. (Corse - Sulidarità Internaziunale)
Il est en grève de la faim
et de la soif depuis le 22 octobre, il a déjà perdu 10 kilos. Il se
trouve à l'infirmerie de la prison et peut être emmené à l'hôpital à
tout moment. Il mène cette lutte en protestation contre les
conditions de détention extrêmement dures qui sont imposées aux
prisonniers politiques basques. Il est en isolement total depuis
qu'il se trouve à Puerto III.
Cette
nouvelle prison a été ouverte en juin 2007, selon le gouvernement
espagnol, “pour répondre aux besoins de l'Andalousie”. Le directeur
est Francisco Sanz, tristement célèbre parmi les prisonniers
basques. Il a dirigé les prisons de Salto del Negro, Purto II et
Huelva entre autres.
Tous les
prisonniers basques qui se trouvent à Puerto III ont été placés dans
le module d'isolement et dans des couloirs différents. Txemari
Dorronsoro et Karlos Apeztegia sont ensemble, Antxon Lopez Ruiz et
Juan Lorenzo Lasa Mitxelena sont ensemble, Iñaki Bilbao est à
l'infirmerie et Unai Parot est tout seul.
Lors
du comptage des prisonniers, ils sont obligés de se mettre
debout. Dans certaines prisons, les prisonniers ont gagné par la
lutte l'annulation de cette mesure.
Ils
ne peuvent avoir en leur possession que les objets essentiels,
le minimum, et seulement par 2: 2 tee-shirts, 2 livres… Le reste
de leurs affaires est placé dans une réserve, et les échanges
n'ont lieu qu'une fois par semaine.
Ils
doivent acheter sur place la plupart des choses (chaussures etc).
Une
grille métallique leur cache la lumière du jour en cellule. La
promenade étant de 4 heures, ils doivent vivre 20h par jour avec
la lumière artificielle.
Les
cellules aussi sont fouillées chaque jour.
Ils
sont toujours entourés de surveillants. Ainsi, 4 surveillants
les accompagnent pour aller voir leur avocat.
De
larges parties de la prison sont destinées à l'isolement. Les
cours de promenades sont très petites, couvertes d'un grillage.
Les
prisonniers politiques servent de moyen de pression. La mise en
place de mesures de plus en plus cruelles contre le Collectif
provoque des situations dramatiques, avec lesquelles les
gouvernements français et espagnol espèrent faire pression sur la
gauche abertzale et sur tout ce qui proteste en Euskal Herria. Les
prisonniers basques sont des otages dans les États français et
espagnol.
La
situation d'Iñaki Bilbao a des responsables politiques, comme celle
des 12 prisonniers qui souffrent de maladies graves et incurables a
des responsables politiques. Il s'agit du gouvernement Zapatero et
des institutions qui ont conçu et mis en pratique cette politique
pénitentiaire. Sont responsables aussi les partis, politiciens et
institutions qui restent aveugles, sourds et muets devant cette
cruelle réalité.
Le juge des affaires pénitentiaires contraint le
personnel médical à alimenter Iñaki Bilbao
Iñaki
Bilbao en grève de la faim et de la soif depuis le 22 octobre pour
dénoncer ses conditions de détention dans la prison de Puerto III en
Andalousie, a été transporté à l’hôpital public de Cadix mardi soir,
son état de santé s’étant gravement détérioré, présentant des
dysfonctionnements hépatiques et rénaux. Après dix jours de grève de
la faim et de la soif, il refuse tout aliment et ne boit pas une
goutte d’eau. Le prisonnier aurait déjà perdu 15 kilos. Contraint
par le juge des affaires pénitentiaires, le personnel médical a fini
par alimenter le détenu, qui a juré de reprendre son action si au
retour à la prison ses conditions de détention ne s’étaient pas
améliorées. Son état de santé serait actuellement “sous contrôle”,
selon une représentante de l’administration.
Selon
un communiqué du comité de soutien des prisonniers politiques
basques, Askatasuna, le détenu proteste “contre les conditions
extrêmement dures” imposées.
“Il est en isolement total depuis
qu'il se trouve à Puerto III”. La prison de Puerto III a été ouverte
en juin 2007, “pour répondre aux besoins de l'Andalousie” selon le
gouvernement espagnol, et devait en principe être utilisée pour
rapatrier les prisonniers andalous qui étaient emprisonnés dans
d’autres provinces espagnoles.
Le directeur de la prison est
Francisco Sanz, “tristement célèbre parmi les prisonniers basques”
selon Askatasuna. Il a dirigé les prisons de Salto del Negro aux
Canaries, la prison voisine de Puerto II et celle de Huelva entre
autres, mettant en pratique à l’encontre des prisonniers basques des
conditions d’incarcération dignes d’un autre temps.
Tous les prisonniers basques qui
se trouvent à Puerto III ont été placés dans le module d'isolement
et dans des couloirs différents. Il s’agit du Bayonnais Unai Parot,
de Txemari Dorronsoro, Karlos Apeztegia, Antxon Lopez Ruiz, Juan
Lorenzo Lasa Mitxelena et Iñaki Bilbao.
Plusieurs fouilles leur sont
imposées chaque jour selon Askatasuna. “Lors du comptage des
prisonniers, ils sont obligés de se mettre debout. Dans certaines
prisons, les prisonniers ont gagné par la lutte l'annulation de
cette mesure. Ils ne peuvent avoir en leur possession que les objets
essentiels, le minimum, et seulement par deux : 2 tee-shirts, 2
livres… Le reste de leurs affaires est placé dans une réserve, et
les échanges n'ont lieu qu'une fois par semaine”.
Une grille métallique leur cache
la lumière du jour en cellule d’après leurs proches. La promenade
étant de 4 heures, ils doivent vivre 20 heures par jour avec la
lumière artificielle.
“Les cellules aussi sont fouillées
chaque jour. Ils sont toujours entourés de surveillants. Ainsi, 4
surveillants les accompagnent pour aller voir leurs avocats”
déplorent-ils. De larges parties de la prison sont destinées à
l'isolement. Les cours de promenades sont très petites, couvertes
d'un grillage.
Les trois prisons de Puerto (Puerto
I, Puerto II et Puerto III) se trouvent côte à côte tout près de la
ville andalouse de Puerto de Santamaria et de la base navale
américaine de Rota, dans la province de Cadix, à l’extrême sud de
l’Espagne. En plus du Bayonnais Unai Parot qui vient d’écoper une
nouvelle peine de 11 ans pour association de malfaiteurs, même s’il
a déjà été condamné à cet effet, Arkaitz Saez originaire de
Saint-Pierre-d’Irube se trouve dans la prison de Puerto II, où les
conditions de détention sont les plus extrêmes. Dernière mesure mise
en place par la direction, les autorisations de visites sont
limitées à dix personnes et à renouveler tous les six mois. Ainsi le
détenu doit informer six mois à l’avance qui seront ses visiteurs.
Pari répressif
Cette évolution dans la politique
pénitentiaire doit être resituée dans le pari répressif que font les
États espagnol et français, selon Askatasuna. “L'isolement, la
dispersion, les maladies graves, les accidents, la prison à vie,
forment le véritable visage de cette politique, que nous voyons
encore s'aggraver aujourd'hui”. “Les prisonniers politiques servent
de moyen de pression”, dénonce Askatasuna. “La mise en place de
mesures de plus en plus cruelles contre le Collectif provoque des
situations dramatiques, avec lesquelles les gouvernements français
et espagnol espèrent faire pression sur la gauche abertzale et sur
tout ce qui proteste en Euskal Herria. Les prisonniers basques sont
des otages dans les États français et espagnol”.
Pour le comité de soutien, la
situation d'Iñaki Bilbao a des responsables politiques, comme celle
des 12 prisonniers qui souffrent de maladies graves et incurables et
dont la libération est toujours refusée. “Il s'agit du gouvernement
Zapatero et des institutions qui ont conçu et mis en pratique cette
politique pénitentiaire. Sont responsables aussi les partis,
politiciens et institutions qui restent aveugles, sourds et muets
devant cette cruelle réalité” réitère Askatasuna (Le journal du pays
basques)
Source photo :
lavozdegalicia, hemeroteca, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info : askatasunba mail,
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