Un rassemblement identique de l'intersyndicale de corse bloqué à la gare, à 1.5kms de la préfecture par des barrières anti-émeutes.

Toute une population mise à l'index et sous pression.

Nicolas Sarkosy l'avait bien dit : un conseil des ministres à Aiacciu, c'est pour montrer que la Corse, c'est la France, et bien, c'est réussi.

Parce que, concernant les mesures politiques adoptées pour l'île par le conseil, il n'y a rien, si ce n'est une brève communication relative au dossier énergétique rappelant des annonces qui remontent à près de deux ans. Quant aux énergies renouvelables évoquées par le Président, on ne compte plus, depuis deux décennies, les réaffirmations de leur intérêt pour l'île.

Ah! oui, il ne faut pas oublier une déclaration forte de Nicolas Sarkosy en faveur des compagnies aériennes low cost, mettant en causes les compétences de l'assemblée de Corse en matière de transports et par voie de conséquence l'existence même de la compagnie aérienne de service public Corse Méditerranée (CCM) ce qui a entraîné dès le lendemain matin une grève générale des employées de celle-ci sur l'aéroport réaffirmations

Quant au fond du discours de président, il a été, comme d'habitude, d'un anti-nationalisme corse primaire.

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