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SOUTIEN A FILIPE BIDART, MILITANT BASQUE

La décision de la mise en liberté de Filipe Bidart ajournée à septembre

Le tribunal estime que bien qu’il y ait bien des "éléments positifs" dans le projet présenté par le militant baigorriar, celui-ci doit montrer sa "volonté" d’indemniser les parties civiles

Le tribunal de l’application des peines ayant examiné le 13 décembre dernier la demande de libération conditionnelle formulée par le militant basque Filipe Bidart s’est prononcé hier, comme prévu. Pourtant, le tribunal n’a rien statué sur le fond de la demande. À la place, il a annoncé l’ajournement à septembre de la décision définitive de la mise en liberté conditionnelle.
Composé d’un représentant du parquet, du directeur de la prison de Clairvaux et de la juge d’application des peines qui avait refusé à Filipe Bidart l’autorisation de rendre visite à son frère alors atteint d’une grave maladie et qui est mort peu après, le tribunal juge que le projet social professionnel présenté par Filipe Bidart pour sa mise en liberté contient des "éléments positifs indéniables", a rapporté hier l’avocat Filipe Aramendi.
Pourtant, il y aurait d’autres éléments pour lesquels il serait nécessaire que Filipe Bidart fasse des efforts concrets. En effet, le tribunal estime que le militant baigorriar n’a pas fourni d’"efforts sérieux" en ce qui concerne l’indemnisation des parties civiles. Pour cette raison, le tribunal fixe un délai de huit mois durant lequel Filipe Bidart devra montrer le contraire. Le tribunal invite le Baigorriar à "concrétiser par des actes, sa volonté de réinsertion sociale", mais ne précise pourtant pas comment cet effort devrait être concrétisé.
En réalité, il s’agirait de rembourser l’administration, puisque l’Etat a pris en charge d’office les indemnisations des victimes. Quoi qu’il en soit, la décision définitive quant à la demande de libération conditionnelle de M. Bidart sera prise en septembre prochain lors d’une nouvelle audience du tribunal d’application des peines de Clairvaux.
Les avocats, optimistes
Selon Me Aramendi, la défense du militant baigorriar prend avec un optimisme modéré le jugement du tribunal. Même si par cette décision, la procédure de mise en liberté de Filipe Bidart se prolonge de huit mois, les motifs avancés par le tribunal ne mettent pas en cause les aspects techniques du projet professionnel avalisé par la Cimade de Béziers. L’association d’aide aux immigrés a proposé à Filipe Bidart un CDI pour enseigner à des étrangers. "Le bon côté de cette décision est que le tribunal estime que le projet professionnel de Filipe Bidart présente des éléments positif indéniables. Ceci montre bien que le dossier est, comme nous l’avions affirmé, très bon, très solide, très sérieux", selon Me Aramendi. Dans ce sens, les avocats considèrent que ce jugement est "un pas en avant, la porte ouverte vers une possible libération".
Un nouveau refus aurait mis en difficulté la mise en liberté de Filipe Bidart, puisque d’un point de vue technique "il aurait été très difficile de trouver un projet professionnel aussi bon que celui-ci". D’un point de vue juridique, un refus aurait obligé la défense à rentrer dans les voies sinueuses des recours dont la Cour d’application des peines ou la Cour de cassation.
Un rassemblement s’est tenu hier soir devant le Palais de Justice de Bayonne à l’appel du Comité Filipe Aska. Les intervenants ont rappelé que le militant baigorriar accomplit aujourd’hui 6553 jours de prison et qu’il est libérable depuis fort longtemps.
Quelque 4000 signatures, dont celles de 40 maires et 110 autres élus, ont été recueillies en faveur de la libération de Filipe Bidart, incarcéré depuis 1988.

 

imprimer la pétition et la renvoyer à l’adresse qui figure au bas de celle-ci,

-         signer la pétition sur le site  http://www.filipeaska.com

 en n’oubliant pas de confirmer la signature comme il est demandé sur le site (attention une seule personne peut signer par adresse électronique

 

Source photo : Comité de soutien à Filipe Bidart http://www.filipeaska.com/ "Simu Fratelli" : http://paesanu.skyblog.com
Source info :  Le journal du pays basque