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Compte rendu de la première journée du procès d'Yvan Colonna

Le 12 novembre 2007 : (12:59 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  Aujourd’hui,  a débuté le procès d’Yvan Colonna devant la Cour d’assise spéciale de Paris. Le Palais de justice était en effervescence : des dizaines de fourgons de gendarmes mobiles, des gendarmes en gilets pare-balles, des RG omniprésents spécialisés dans les mouvements de lutte de libération nationale (et pas seulement en Corse), une centaine de journalistes, une délégation de juristes internationaux de la FIDH présents en tant qu’observateurs, etc. L’Etat français a fait de ce procès une vitrine… Un bâtiment pour la presse a été spécialement construit dans le hall devant la Cour d’assise et chaque sortie des avocats, de l’accusation comme de la défense, deviennent des mêlées de caméramans et de journalistes.  

Au milieu de tout cela, la famille d’Yvan, son comité de soutien, des membres du CAR, des représentants politiques nationalistes (comme Edmond Simeoni ou Jean-Guy Talamoni) et des Corses solidaires sont là dignes et forts devant ce tourbillon de frénésie autour d’un homme seul devant l’accusation de l’État français. 

La première image qui choque dans la salle d’audience c’est l’arrivée d’Yvan Colonna entouré de trois gendarmes mobiles. Ce dernier est menotté et tiré par une laisse jusque dans le box. Les militants attendront qu’Yvan soit désentravé et assît pour s’asseoir à leur tour pour montrer leur respect à l’homme face à la justice coloniale et répressive. 

S’en suit la longue liste des témoins, à charge et à décharge, qui vont se succéder tout du long des quatre semaines de procès, puis l’énuméré des accusations (affaire de Pietrosella et l’affaire Érignac) par deux greffières qui vont se répartir la lecture des faits durant plusieurs heures. Dans l’énoncé des faits, la défense d’Yvan mentionne de nombreuses irrégularités dans l’instruction se basant notamment sur la Convention européenne des droits de l’Homme et la loi sur la présomption d’innocence. La chambre d’accusation réfute ces accusations…  

Le seul moment intéressant de la journée fut les derniers mots du président : "Monsieur Yvan Colonna, je tiens à réaffirmer que contrairement à ce qui a été souvent dit, vous êtes considéré comme présumé innocent jusqu'à ce que, éventuellement, la cour vous condamne". 

Yvan risque, si jamais il est reconnu coupable, une peine allant de 2 ans à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 30 ans. 

Yvan n'a pas souhaité s'exprimer à la fin de la journée, préférant attendre la journée de demain qui sera entièrement consacrée à l'examen de sa personnalité. 

À la fin Yvan repart seul menotté, mais sur son visage tout démontre qu’il reste fort et déterminé à obtenir justice. 

Compte-rendu de la section à Paris du Cumitatu Contr’à a Ripressione (CAR)

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  CAR PARIS, Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2007

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