Le
12 novembre 2007 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Voilà
l'image que véhicule les témoins présents ce matin dans la salle du
tribunal où va être jugé Yvan Colonna.
Chien renifleur et rang
serré de gendarmes, le palais de justice de Paris avait renforcé sa
sécurité pour juger, pendant un mois, Yvan Colonna, agé de 47 ans.
Sa famille a recueilli plus de 31.000 signatures de
soutien, plusieurs responsables nationalistes avaient fait le voyage
en signe de solidarité, comme le Dr Edmond Simeoni, figure
historique, membre d'une des trois composantes du groupe Unione
Naziunale et conseiller territorial.
"Nous venons demander un procès équitable, le respect
de la présomption d'innocence. Nous ne sommes pas inquiets quant à
l'issue du procès", a-t-il déclaré avant l'audience, tout en
soulignant que "dans le cas corse, la justice ne s'exprime pas
sereinement".
Jean-Guy Talamoni, dirigeant de Corsica Nazione
Indipendente, a lui aussi apporté son "soutien total et sans la
moindre réserve". "Tous les Corses sont convaincus qu'il n'a rien à
faire dans cette histoire mais il fallait un coupable", a-t-il
ajouté.
Flanqué des six magistrats professionnels qui
remplacent les jurés populaires dans cette cour spéciale formée pour
les affaires de terrorisme, le président Dominique Coujard a
commencé par décliner l'identité de l'accusé.
"Né le 7 avril 1960, de Jean-Hugues et Cécile.
Profession berger", a répondu Yvan Colonna, pull sombre et cheveux
ras, avant de s'accouder à la rambarde du box, face à la famille du
préfet : sa veuve Dominique et ses deux enfants.
Au premier rang du public, le clan Colonna - père,
frère, soeur, tante, ex-compagne.. - se serrait sur un banc.
Source photo :
Gamma 2007
Xavier Rossi, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info : Presse internet dont l'AFP et Reuters,
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