Le
14 novembre 2007 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Notre position
ayant été une fois de plus bridée dans son expression par une partie
des médias insulaires, nous portons donc à votre connaissance un
positionnement succinct quant à la loi :
Ø
Ghjuventù Indipendentista a toujours
milité en faveur d’un véritable statut dérogatoire propre à
l’Università di Corsica.
L’ « autonomie » proposée par la
Réforme Pécresse ne peut en aucun cas être assimilée à une mise
hors norme de notre université et constitue au contraire un retour
au droit commun.
En effet, la plupart des
prérogatives dévolues aux universités par la LRU (Loi Relative aux
Universités) sont déjà du domaine de compétence de l’Università di
Corsica (gestion des personnels, du budget et des biens en
partenariat avec la Collectivité Territoriale de Corse). Encore une
fois la Corse aura servi de laboratoire à la République française et
nous ne pouvons que regretter que l’autonomie à la
française se fasse de façon uniforme sans tenir compte des
réalités de chaque entité.
Ø
Nous veillerons au maintien d’une
juste représentativité du contre pouvoir étudiant
au Conseil d’Administration et dénonçons le sort réservé au Conseil
des Etudes et de la Vie Universitaire où les étudiants siègent en
nombre et qui semble destiner à devenir une assemblée sans pouvoirs.
En la matière, l’exécutif de
l’université dispose d’une certaine marge d’adaptation et nous
invitons le Président Aiello à prendre en compte dans le cadre de
ses compétences la réalité syndicale cortenaise.
Ø
Si cette loi n’institue pas la
privatisation de l’enseignement supérieur, elle se situe
indiscutablement dans la lignée du processus de Bologne à l’échelle
européenne dont l’une des préoccupations de voir entrer des capitaux
privés dans les universités.
Nous le répétons avec force nous
sommes totalement opposés à une université soumises aux exigences du
marché.
Cet état de fait aurait des
conséquences néfastes :
Elle contribuerait à voir
disparaître certaines filières considérées comme non rentables
sur l’autel de la compétitivité, et constituerait le cheval de Troie
en Corse de la multinationale Veolia qui investit massivement
l’ensemble des secteurs d’activités de l’île par le biais de
partenariats public/privé (transports, énergies, environnement…).
Lotta ghjuventù, l’avvene sì tù !
Ghjuventù Indipendentista
Source photo :
Ghjuventù Indipendentista, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Ghjuventù Indipendentista, Unità Naziunale
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