Le 15 novembre 2007 : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  L’APC vince l’alizzioni di i parenti d’elevi in Corsica cù 270 eletti contra 200 pà a FCPE è 8 à a PEEP

Les résultats des élections de 2007 confirment sans équivoque ceux des deux années précédentes faisant de l’APC est la première fédération de parents d’élèves de Corse.

Avec 270 élus, 5165 voix contre 4622 à la FCPE,  ce qui constitue son record historique l’APC (pour la première fois majoritaire en voix) s’impose dans le Nord comme dans le Sud de l’île.

Nous progressons donc par rapport à l’an dernier de 36 sièges et 450 voix. Rappelons que nous avions 87 élus en 2002, année du redémarrage de notre association, 141 en 2003, 175 en 2004, 218 en 2005, 234 en 2006 et 270 cette année.

Ces résultats mettent en évidence le scandale que constitue la privation du siège au conseil économique et social.

Tout au long de l'année écoulée l'APC a multiplié les interventions, pour ne citer que les plus importantes :

- la dénonciation des fléaux sociaux, comme la drogue, et d'un processus sournois de « banlieurisation » de la société révélé notamment par les évènements qui s'étaient déroulés l'hivers dernier autour du collège Leatitia à Ajaccio.

- la mise en garde contre la communautarisation au sein des établissements scolaires qui s'est manifesté à travers les affrontements interethniques de Bastia
- le combat contre les attaques perpétrées contre l'enseignement de la langue corse à Bastia, à Purticciu et à l'Ecole primaire annexe d'Ajaccio.
- l'interpellation des élus et du président de la république pour la mise en place d'un statut juridique de la langue
- la demande de la mise en place d'une norme spécifique à l'Académie de Corse adaptée à la ruralité, à l'insularité et la dimension méditerranéenne de la Corse
- le combat pour un enseignement de qualité adapté également aux perspectives d'emplois offertes par l'économie de l'île et de son environnement immédiat.

La liste n'est pas exhaustive mais tous ces combats de l'APC s'ils n'ont pas reçu, ou trop rarement l'écho favorable des élus et les représentants de l'Etat ont été validé par les milliers d'électeurs qui nous ont témoigné leur confiance et qui se retrouvent dans les thèmes que nous défendons.

Nous poursuivons ces axes en amplifiant et seront particulièrement vigilant sur les points suivants :
-les dysfonctionnements en matière d'enseignement de la langue corse que nous dénoncerons systématiquement quelqu'en soient les auteurs
-nous n'aurons aucune mansuétude vis-à-vis de la drogue et des phénomènes de « banlieurisation », ceux-ci n'ont aucune justification et aucune raison dans l'île ; ils doivent être éradiqués avec la plus extrême fermeté.
-la lutte contre tous les communautarismes qui peuvent se manifester dans l'île. Le message est clair il y a une communauté de droit le peuple corse, ceux qui veulent s'y intégré doivent pouvoir le faire en adoptant la langue et les valeurs qui régissent notre culture et notre société. Nous rejetons donc de multi communautarisme ni au sein du monde éducatif ni ailleurs
-la place centrale la langue corse comme vecteur d'intégration et facteur de cohésion sociale, c'est pour atteindre cet objectif que les moyens doivent être adapté à son enseignement
-l'action auprès de la CTC pour adapter le calendrier scolaire à la réalité culturelle et géographique de la Corse (rejeté unilatéralement par le Recteur)
-la mise place d'un système éducatif performant et adapté à la Corse.

L'APC a entamé une démarche commune avec l'ensemble des syndicats étudiants pour interpeller le Président de la République Française sur le Statut de la langue. Celui-ci n'a c'est le moins qu'on puisse dire pas répondu à nos attentes. L'ensemble de son discours s'est borné à reprendre les statistiques fausses du rectorat, à des déclarations d'intention non étayés par des actes concret (comment réaliser l'enseignement des trois heures par exemple) et une quasi fin de non recevoir sur la question de la cooficialité. Nous réserverons prochainement une réponse détaillé et appropriée à ces déclarations aussi sur la langue corse que sur la situation de l'académie.
Enfin l'APC s'élève contre la récupération mémorielle auxquel se livre certaines autorité à l'occasion d'événements ou de dates anniversaires elle interviendra prochainement afin que devoir de mémoire ne rime pas avec bourrage de crâne.

Source photo : APC, Unità Naziunale, Archives du site.
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