Le
19 novembre 2007 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Ce matin la région ajaccienne a été le théâtre de
nouvelles Raffles policières à l’encontre de militants
nationalistes et de leurs familles. Ce fait désormais systématique
puisque quasi hebdomadaire dans notre pays, à pourtant atteint
aujourd’hui un degrés de véhémence de brutalité, d’humiliation et de
mépris jamais égalé.
A
Bastelicaccia au domicile d’un père de famille ont à procédé à la
destruction volontaire et inutile des portes et fenêtres de la
maison afin de se livrer à une interpellation et des perquisitions
musclées à grand renfort d’hommes en armes et de chiens policiers
pratiquant ainsi une inadmissible terreur sur la totalité de la
famille et les enfants présents à cette heure très matinale de la
journée.
La
violence de cette intervention militaire totalement injustifiée à eu
pour effet, outre le traumatisme causé aux jeunes personnes , celui
de procurer un malaise à la maman de ce militant, malaise dont la
gravité à nécessité l’hospitalisation de cette dame avancée en âge.
Un
peu plus loin a Aiacciu, Simultanément les gendarmes de la section
de recherche faisait une incursion au domicile distinct de deux
jeunes militantes dont une sur le point d’accoucher avait une
semaine auparavant fait l’objet d’une garde à vue dirigée par la
SDAT, tandis que l’autre est la compagne d’un prisonnier politique
actuellement incarcéré à Paris.
C’est alors, munis d’une commission rogatoire d’un juge parisien,
que les gendarmes demandaient à la future mère de famille de se
livrer à un Test ADN. Test auquel en toute légalité elle s’opposa.
Incroyablement ils tentèrent alors de saisir certains vêtements
allant même jusqu'à lui demander de se dévêtir et de leur donner ses
sous vêtements.
On a
visiblement aujourd’hui franchi les limites du soutenable.
Ces
pratiques très officiellement soutenues par les autorités en place
et leurs relais locaux ne sont pas que de simples relents d’une
époque dramatique que l’on croyait révolue, mais elles sont bien la
preuve tangible et douloureusement mesurable de la dérive Fasciste
de l’Etat Français, notamment en matière de traitement de la
Question Corse.
Nous
appelons tous les Corses à s’opposer à ce type de méthodes
outrancières et outrageantes. Nous appelons tous les Corses à faire
respecter les droits fondamentaux de tout être humains.
Parce que, nos mères, nos femmes, nos sœurs, nos filles ont droit
en tant qu’être humains au même respect que les infirmières
Bulgares ou Christine Betancourt. Parce que c’est aussi une triste
réalité que trop d’entre elles vivent au quotidien, en devenant
régulièrement les Otages de l’Etat policier Fasciste tandis que leur
lieux de captivité ne se situent pas dans la jungle amazonienne ou
en Libye, mais là tout prêt de chez vous, tout prêt de chez nous,
dans les locaux des commissariats de nos villes.
Nous le
laisserons pas notre intégrité physique et morale, notre âme, notre
honneur et notre drapeau fouler au pied par les bottes de l'ordre
nouveau Sarkosien, par les bottes d'un fascisme lattent.
O corsi un li lasciemi fà, e ora di
pisa u capu e di fa fronte a l’inghjusta sorta fatta a u nostru
populu
Ce texte a été distribué
sous forme de tract à Bastia et à Aiacciu
Source photo :
CAR, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
CAR, Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2007
Vos
réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php |