La Lutte de Libération Nationale, c'est l'occupation constante de tous les terrains qui concernent la Lutte Institutionnelle, la lutte de masse et la lutte armée.
  Accueil La Lutte en Vidéos Archives de la LLN La Lutte en Audio

La Lutte en photos

Contactez Unità Naziunale    
 


Les archives de la LLN en ligne sur corsicainfurmazione.org

Offrez un produit
Generazione76




Empêcher le clic droit
Empêcher la sêlection du texte

 

 

Corsica Nazione Indipendente prend position sur le problème de la pollution maritime

Le  22 aout 2008 : (12:59 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  Les nationaux de CORSICA NAZIONI INDIPINDENTI section extrême sud – qui se reconnaissent tout naturellement dans la démarche stratégique de refondation nationale – tiennent à souligner et à poser publiquement le problème de la pollution maritime et des risques qu'elle fait encourir.

Ces dernières semaines, quatre  nappes  d’hydrocarbures ont été repérées au large des côtes corses dont deux dans notre région.

-La première, non loin du Cap  (Capu Sagru), de 500 mètres de long sur quarante mètres de large.

-La deuxième, près de l’étang de Diana, de 18 km de long sur 400 mètres de large.

-La troisième, entre Sulinzara et Pinareddu,  40 km de long sur 800 mètres de large.

-La quatrième, devant a Chjappa (Portivechju) de 30 km de long et 200 mètres de large.

Entre temps, le golfe  de Galeria, inscrit depuis 1983 au patrimoine mondial de l’UNESCO, était à son tour menacé par une pollution due au déversement d’eaux usées issues du nettoyage de fonds de cale et contenant des hydrocarbures, des huiles et des graisses.

Tous ces exemples confirment que la mer ainsi que notre littoral sont menacés de façon permanente. Ces menaces condamnent la vocation pérenne d’un tourisme territorial conçu pour  la mise en valeur maitrisée des vecteurs, tels que l'environnement naturel, le patrimoine historique, les domaines animal et végétal.

Un regard plus prononcé sur la situation actuelle du pourtour méditerranéen met en évidence une fréquentation vacancière de 33% du tourisme mondial. « Mare Nostrum » subit de fait les effets d'une activité humaine très dense en relation avec la bétonisation des côtes. De plus,  200000 bateaux y naviguent chaque année dont 20 % du trafic pétrolier mondial. L’avenir de la biodiversité est désormais incertain.

L’action récente de « Greenpeace » à Bunifaziu rappelle également la dangerosité des passages incessants de navires aux cargaisons à hauts risques.

Malgré une première victoire obtenue il y a quelques années interdisant au bateaux battant pavillon français et italien l’accès aux bouches de Bunifaziu, la réalité chiffrée annuelle nous rappelle que plus de 3000 navires continuent de mettre en péril le détroit.

 

Deux questions se posent alors:

A)– Notre pays, avec ses 1000 kms de côtes, et le 1/5 du trafic pétrolier méditerranéen transitant par le canal de corse, possède-t-il les moyens humains et matériels pour intervenir rapidement avec succès en cas de catastrophe?

B)– Notre pays peut il interpeller les autorités compétentes pour interdire le passage du détroit de Bunifaziu aux navires battant pavillon panaméen ?

Il faut saisir dans un premier temps les autorités territoriales autorisées pour avoir une vision précise et une réponse d’avenir sur les sujets précités. Il faut juridiquement expliciter la nature de la protection à mettre en place dans ce domaine, et démentir les propos du ministère français de l’équipement qui en 2001 soulignait que « Il n'est juridiquement pas possible d'aller au-delà en restreignant la circulation maritime à Bonifacio, par voie unilatérale, à l'égard des pavillons tiers. Les Bouches de Bonifacio constituent en effet un détroit international où la navigation s'exerce librement, en application de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. » L’association « Greenpeace » infirme ces propos, proposant pour sa part la création d’une PSSA (Particulartly Sensitive Sea Area) susceptible de permettre une préservation effective de la zone en matière de navigation.

En effet, nous dirons, en convergence avec la position de Greenpeace, que les cas de l'Italie et de la France apportent la preuve que les Bouches de Bonifaziu ne sont aucunement un passage obligé. Ainsi, devant les dangers que présente ce détroit pour la navigation, le Droit Maritime International doit y interdire tout transit dangereux.

 Le surcoût du transport, parce qu'il ne s'agit que de cela, serait minime au regard des conséquences incalculables  d'une catastrophe probable, sur la santé, l'écologie et l'économie.

Nous n'accepterons jamais que  notre terre soit soumise à un quelconque risque de pollution mettant en danger notre linéaire côtier, notre nature, notre patrimoine, les habitats et les entreprises des Corses.

Nous prenons l’initiative – par l'intermédiaire du groupe des élus indépendantistes à la collectivité territoriale – d'interpeller l’exécutif afin qu'il apporte les réponses à la question et qu'il prenne les initiatives qui s'imposent, à la hauteur des enjeux.

Source photo : CNI, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  CNI, Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

Vos réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php

 

 
 

Aidez les prisonniers politiques
Cliquez ici->

<-Cliquez ici

Sustenite i patriotti incarcerati

 

Comment publier cet article sur vos forums, sites, blogs...

Comment publier votre communiqué, votre article, vos photos...

Merci de lire ici