Dans ses dix principaux principes Le Forrest Stewardship Council souligne en troisième point le droit des populations autochtones (les droits légaux et coutumiers des populations autochtones à la possession, l’utilisation et la gestion de leur terre, territoires et ressources doivent être reconnus et respectés) et en quatrième point, les relations communautaires et droits des travailleurs (les opérations d’aménagement forestier doivent préserver ou renforcer le bien être socio – économique à long terme des travailleurs et des communautés locales).

La certification des plantations d’arbre a ainsi été mise en place.

Aujourd’hui cette certification des plantations d’arbres en régime de monoculture pose un grave problème. Elle s’oppose de fait aux droits et moyens d’existence des communautés autochtones, à leurs traditions et gestions foncières et spatiales, s’attaquant également à la diversité biologique. Elle heurte de facto les intentions premières des organisations sociales et environnementales qui en rejoignant le F.S.C. faisaient leur le respect des communautés.

Le constat est sans ambiguïté : les plantations industrielles d’arbre ne peuvent pas être certifiées, sauf à protéger les intérêts des grandes entreprises papetières et forestières et ce au détriment d’une véritable logique de développement durable et du respect des coutumes des communautés autochtones. Elles accompagnent même les politiques d’anéantissement de ces mêmes communautés.

CORSICA LIBARA, mouvement de libération nationale et d’émancipation sociale corse apporte sa voix à celles et ceux qui véritablement défendent les aspirations des peuples à disposer selon leur savoir faire hérité et transmis, à la naturelle exploitation de leur terre et non de subir un régime mettant en danger l’équilibre humain, identitaire, sociétal, et naturel.

En Corse, la question de l’organisation forestière et foncière ne repose plus sur les coutumes ancestrales de son peuple, encore moins sur les besoins de ce dernier, mais sur des critères qui aujourd’hui au sein d’un prétendu plan d’aménagement et de développement durable pour la Corse (P.A.D.D.U.C.) ne lui laisse aucune place culturelle et productive.  Cette organisation est totalement suppléée par une logique de pseudo développement axée sur le tout tourisme et l’économie résidentielle…

CORSICA LIBARA entend défendre le principe de chaque communauté, chaque peuple, chaque nation à disposer librement de son territoire originel et de le développer selon le respect des équilibres humains, sociaux, culturels et naturels.

Aidez les prisonniers politiques
Cliquez ici->