Le
14 décembre 2008 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte internationale) L’organisation
indépendantiste basque armée ETA a menacé "de mort", dans des
lettres envoyées à la fin de l’été, les patrons de plusieurs
entreprises de construction travaillant sur le chantier de la ligne
à grande vitesse au Pays Basque, affirme le quotidien
régional El Correo.
Cette information
intervient dix jours après l’assassinat par un commando présumé de
l’ETA d’Ignacio Uria Mendizabal, 71 ans, propriétaire d’une
entreprise travaillant sur ce chantier, près du siège de sa société
à Azpeitia, au Pays Basque (nord). L’ETA "a averti différents
constructeurs qu’ils deviendraient des +objectifs prioritaires+
s’ils n’abandonnaient pas le projet ferroviaire", indique dimanche
le journal basque El Correo, sans spécifier ses sources. Les
lettres, contenant des termes "très durs", ont été envoyées à la fin
de l’été alors que l’ETA avait commencé une "campagne d’attaque"
contre ces entreprises, faisant notamment exploser de petites bombes
contre des engins de construction. Cette information vient confirmer
que la future ligne à grande vitesse, devant relier les trois
principales villes basques, Bilbao, Saint-Sébastien et Vitoria, à
horizon 2013, est devenue une cible officielle pour l’organisation
clandestine. Dans un communiqué en date du 16 août, l’ETA avait
dénoncé "un projet dévastateur" cachant des "intérêts étrangers au
Pays Basque" et revendiqué trois attentats à l’explosif perpétrés en
mai et juillet contre des entreprises travaillant sur ce chantier.
Par ailleurs, El Pais indique que l’actuel directeur sportif de
l’équipe de foot FC Barcelone, et l’ex-joueur basque Txiki
Begiristain a été la cible d’une tentative d’extorsion de la part du
même groupe armé. Dans une lettre envoyée en décembre 2002, l’ETA
—tenu pour responsable de la mort d’un total de 825 personnes en 40
ans de violence pour l’indépendance du Pays Basque— réclamait le
paiement par Begiristain d’une "cotisation annuelle" de 6.000 euros,
selon El Pais qui cite la lettre. L’intervention d’une cousine du
sportif, militante de l’ETA et purgeant une peine de 57 ans de
prison, a permis de mettre fin au chantage, rapporte le journal.
Dossier
" Sulidarità Euskadi
:
Lire le dossier ici
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
Vos
réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php |