. Selon la police, une partie des 80 militants nationalistes rassemblés devant le commissariat de Bastia a jeté des projectiles en direction des forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes.

Les militants nationalistes s'étaient rassemblés à l'appel de plusieurs organisations dont le comité anti-répression (CAR) pour protester contre cinq interpellations opérées mardi, quatre en Corse et une à Meudon (Hauts-de-Seine), dans le cadre d'une enquête sur un mitraillage du commissariat de Bastia.

Deux interpellations ont eu lieu à Bastia, une à Ajaccio, une à Porto-Vecchio et une à Meudon. Les nationalistes affirment pour leur part que deux des interpellations ont été menées au sein de la résidence des étudiants, à l'université de Corte (centre de la Corse), "au mépris des règles qui interdisent l'accès de ces locaux aux forces de l'ordre".

Les interpellations ont été réalisées dans le cadre d'une enquête préliminaire diligentée par le procureur de la République à Paris.

Aucune précision n'a été fournie sur la date des tirs contre le commissariat qui a été visé à deux reprises, le 29 mars 2002 et le 7 mars 2006.

Les affrontements ont cessé peu avant 22h00, a constaté un correspondant de l'AFP. Seule une poubelle brûlait encore, non loin du cordon de CRS qui barrait le boulevard menant à la préfecture où les manifestants avaient tenté de se rendre plus tôt dans la soirée.

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