résumé des interventions
Pierre-Antoine
Tomasi ringrazia
i participentti
d'esse ghjunti
numerosi per dibatte
di a rifundazione,
face l'introi di u
dibattu cu
Esteban Saldana
cu i punti d'acordi
tra e forze
patriotte.
Petru Poggioli : Parecchji naziunalisti si so aduniti dopu l'elezzione municipale, anu fattu custati. Si deve dì chi soli i naziunalisti di a lotta di liberazione ponu riprisentà una sperenza per difende a Corsica è u so populu. Si devenu urganizà. Eric Simoni : Facciu u custatu che noi simu tutti inseme oghje. Ghje impurtante, ghje un mumentu storicu. Oghje più che mai u nostru paese ha bisognu d'un furmazione pulitica maio. Simu noi chi pigliemu tutti i colpi ! Avemu una sulidarità chjara di pettu à u sistema di ripressione. CNI Rinnovu Fronte poulare inurganizati so a l'urigine storica di a dimarchja. Ma micca per mette un'urganizazione accant'à l'astra, ma per fà un muvimentu unicu per pudè fà fronte di pettu à a pulitica culuniale francese. Incu l'auropa a scelta di l'indipendenza naziunale di u nostru paese ghje una scelta chi si capisce megliu à u populu. Ci vole spiega à a ghjente e nostre pruposte cuncrete per a vita cutidiana. Chi a a Corsica u diventera micca u no man's land di u statu francese. Avemu un anadatura per fà un muvimentu micca una cualizione di furmazione sfarente. Nous avons besoin d'un mouvement fort, celui de la Lutte de libération nationale. Paul Félix Benedetti:Avant de donner la vision de la refondation du Rinnovu et des perspectives d'avenir, je dois faire un retour sur l'histoire comtemporaine du nationalisme. On est passé d'une phase de prise de pouvoir à une récession. Et avec toujours la bipolarisation entre les “réformistes”, le courant autonomiste et le courant du FLNC. A la première scission, il y a 20 ans, on a dit : c'est le pluralisme, c'est un enrrichissement naturel. Puis une autre scission mais malgré cela positivée par les bons résultats de 1992. Puis c'est le début des dérives grâves, les années noires, avec une volonté inexorable d'autodestruction. Certes il y a eu les manipulations de l'Etat, mais elles ont trouvé le terrain. Il ya eu des comportements inadmissibles et incohérents. Les organisations actuelles sont en grande partie issues de ces fractures, liées à des recompositions avec des logiques corporatistes et humaines plus qu'idéologiques. Avec les accords de Migliacciaru, le mouvement national a trouvé les voies et moyens de l'apaisement, les voies de la recherche d'une autre méthode et surtout la recherche de la fratellenza. En parallèle à ce courant de la lutte, il y a l'émergence d'un courant que j'appellerais “progressieux” mi-autonomiste mi- révolutionnaire, qui est tout à la fois et dit tout en même temps. Face à une oppression permanente, culturelle, économique, de plus en plus puissante, de plus en pus ciblé ; il y a deux possibilités : -un front d'organisations qui soit un mouvement d'action permanente et non conjoncturelle. -un mouvement nationaliste pluriel, refondé, un mouvement à tendances autour d'idées. Une organisation pour un nationalisme qui gagne. Voila pour l'outil qu'il faut. Après les dissolutions, ce mouvement unique pluraliste ne doit pas apparaitre comme une voix supplétive, ou utopiste, mais comme une force d'émancipation qui redonne la confiance. Il présente un projet crédible, une feuille de route avec des étapes transitoires vers l'indépendance, pour montrer qu'on peut vivre mieux qu'avec la France. Ces 15 dernères années on a toujours travaillé en contre. Il faut changer, mettre en synergie nos compétences, nos forces, gérer nos défauts. C'est donc un appel à tous les militants pour une prise de conscience. François Sargentini : Ce qui se passe aujourd'hui est fondamental. Grace à notre lutte, la question nationale corse est posée face à l'Etat mais nous n'avons pas tout réussi, nous n'arivons pas à continuer à aller de l'avant. Ce qu'il y a de fondamental, c'est qu'il y a eu des échanges et on a décidé de rentrer dans une phase de refondation. C'est quelque chose de nouveau, c'est ça qui est important. Nous allons tout examiner : nos avancées, les erreurs commises, et il y en a eu ! Il faudra tout regarder avec lucidité. Il faudra un message clair donné à l'opinion corse et à l'Etat, et au système clansite. Certains d'eux disaient “ils sont liquidés, ils ne peuvent plus avancer”. Mais voila, l'espace souverainiste-indépendantiste se refonde, mais il faut penser aussi à l'ensemble du mouvement national. On a dit qu'il faudra un vrai projet et non quelque chose de brouillon. C'est une tâche immense qui nous attend avec beaucoup de travail, mais nous en avons les moyens, les capacités humaines. Nous entrons dans une phase d'unité et il faudra donner un message au peuple corse. J'ai confiance dans la refondation, j'ai confiance dans les gens qui sont là. Jean Marie Poli: Tout le monde doit se saisir de la refondation. Il s'agit de bien analyser nos erreurs. Que la parole se libère. On n'a plus le choix, il faut retrouver la confiance. Les arrières pensées, les rancoeurs qu'est-ce que ça pèse face au destin de la Corse ? La question des prisonniers est un des sujets, on propose un séminaire uniquement sur cette question de l'anti-répressif. On peut avancer sur cette question. C'est une proposition que nous faisons nous-mêmes, de toute façon je le dit ici, à titre personnel je précise, je considère personnellement que Cni c'est terminé, que c'est en dissolution. Il faudra refonder ensemble. Paul Quastana: La refondation ce n'est pas seulement une recomposition, c'est regarder en face la situation. Les Corses votent à 80% pour Sarkozy et les clans !Et le vote pour le clan ce n'est pas forcemment la fraude, il faut arréter, le clan donne des faveurs. Nous on ne donne rien. Autre réalité à regarder en face: simu 80 000 mancu què chi parlanu u corsu. Encore un problème sur lequel il faut arréter d'écouter les biens-pensants : le problème de l'immigration est un problème sèrieux. Il faut décliner le principe d'indépendance nationale, et apporter des solutions aux problèmes de la vie quotidienne. Vous avez un exemple: le problème du différentiel des prix 20, 25 % il faut une loi sur le blocage des prix sur les produits de première nécessité. Avec notre pouvoir législatif que l'on demande c'est possible. Les grands groupes de distribution qui font des millions d'euros de bénéfices en feront moins tant pis pour eux ! La refondation c'est aussi la confiance: on parle de tout même si ce n'est pas très “tendance”, on doit avoir le courage de mettre les pieds dans le plat. Brigitte Scaniglia: Oui, répondre aux problèmes sociaux et quotidiens c'est très bien. Mais il faut être plus avancé dans le projet ; il faut dire le projet de développement que nous voulons nous les nationalistes. Quel développement et dans quelle société nous voulons vivre ? Jean Mathieu Alberghi : Politiquement c'est vrai on n'y arrive pas. On a pourtant le STC premier syndicat, l'université, on est une région de diplomés mais on n'arrive pas à renouveler la classe politique corse. Et pendant ce temps ceux qui disent “être nationalistes mais pas trop” sont nombreux. On n'arrivera à rien si on ne refonde pas. Jean Philippe Antolini : Tout le monde fait le constat de la Corse qui va mal. La colonisation de peuplement c'est 4000 arrivants par an ! Une éconmie faible basée sur la spéculation. Dans l'histoire du nationalisme, il y a un élan porté par la volonté d'union, les nationalistes indépendantistes doivent descendre dans la rue, retrouver la mobilisation militante. Il faut, oui, se transformer en un grand mouvement et dissoudre les autres. Contre la bétonisation du littoral, contre les permis de Bonifacio le mouvement aurait du réagir de manière plus forte et descendre manifester sur place. Jean Guy Talamoni : Aujourd'hui c'est un évènement , ça fait 20 ans que toutes les tendances du nationalisme de la lutte de libération nationale n'avaient pas été ensemble dans une salle. Il n'y a pas ici le dernier carré. Il y a ceux qui sont les plus conscients. Conscients que nous sommes au stade ultime de la maladie. Conscients que le peuple corse est menacé, que sa disparition est programmé. Dans ces conditions, nous ne pouvons priver le peuple corse d'aucun moyen pour sa survie, je dis bien d'aucun moyens. Et c'est dans l'union qu'il faut un projet performant. Il faut donc une offre politique unique, autour de l'idée de l'indépendance nationale qui est de plus en plus réaliste par rapport à il y a quelques années, compte tenu de l'Europe. De nouveaux Etats sont apparus, l'Ecosse est gouvernée par des indépendantistes. L'indépendance est beaucoup plus facile à plaider aujourd'hui qu'il y a 20 ans. Nous montrerons l'urgence des dispositions transitoires, mais l'indépendance nationale est la seule voie pour faire vivre dignement nos enfants en Corse. Il faudra marquer des étapes. Mais il ne faut rien céder, sinon il y aura bientôt ici une “population” et non un peuple ! Vulete qui una pupulazione o un populu ? JF Acquaviva : Ici il y a les “nationalistes” les autres n'ont pas le droit de porter ce nom de nationalistes. Nous avons laissé croire qu'il y avait plusieurs possibilités, les caresses de sarkozy c'est des coups de bâton. Il n'y a que les nationalistes ici réunis qui peuvent défendre la Corse que l'on veut manger. Je reviens de Balagne : bientôt on n'aura plus rien !!! Ils achètent tout avec la complicité des élus qui gouvernent l'assemblée de Corse. Il faut avoir le courage de leur dire: “vous vendez la Corse”! Il faut retouver la confiance des Corses car je suis sùr que nous sommes majoritaires en idées. Pierre Antoine Tomasi : un' ci vole micca esse à pusà accanta ma inseme. Per fà campà inseme a lingua e purtà l'indipedenza cu u nostru muvimentu rifundatu. A nicissità chì stu muvimentu mittissi in ballu un novu riacquistu linguisticu, culturale, ecunomicu, suciale è pulticu. Ch'in quantu à u prughjettu ecunomicu certi cuncetti sò dighjà mintuvati in i 5 punti (ghjustizia suciale, rispettu di u patrimoniu...) è abbisogna ad apprufundisce ma chì ci vole ad esse chjari cuncirnendu u mudellu chè no ricusemu, pensu à a manumessa di Veolia chì ci vulerà à mette nantu à a piazza publica. Francesu Simeoni: Ramentu chi dapoi a Migliacciaru u tempu passa appena, e c'hè avà un anadatura nova. A ligua corsa deve esse u putellu di a nostra puitica quellu chi parla corsu deventa corsu ghje impurtantissimu Ci vole fà u sforzu di parlalllu.U pardodssu ghje qch'ell'he insignat ma ma micca parmata abastatanza”Quandu m'arritsu mi dumùandu maica cio chi a corsica po fà per mè ma cio chi possu fà per a Corsica.” François Sargentini: Il faut mesurer la réalité de la refondation et réfléchir à comment avancer plutôt qu'avoir des propos de meeting. La question essentielle est de regarder ce qui ne marche pas chez nous. Parce que si on va continuer à faire des propositions sans lendemain on ira droit dans le mur. Il faut avoir le courage de regarder les erreurs que l'on a fait, il faut analyser nos divisions. Comment on s'organise maintenant, comment s'orgabnise t on pour les jours à venir ? Quelle stratégie allons nous définir pour faire bouger les lignes en Corse ? Il faudra sortir d'ici avec des pistes, dire que nous allons vers une refondation du mouvement. Mettre en place un groupe de rédaction , ou de liaison, pour faire sortir un message avec une ligne claire. On doit avoir une "feuille de route" de la refondation. Jean Thomas Guelfucci : Pourquoi nous avons mis en sommeil la cunsulta et privélégié l'électoralisme en 2004 ? ça a été une erreur. des milliers de Corses sont inscrits. La démarche de la cunsulta et du corps électoral est indissociable de cette volonté de repenser le mouvement. Stefanu Gareddu: On est aussi ici suite aux éléctions de mars où il y a eu une perte de notre électorat, il y a eu une perte de confiance, une perte de la base. Certains clanistes sont élus sur Aiacciu sur nos idées édulcorées ils portent l'écharpe tricolore et crachent sur nos prisonniers. IL faut les mettre devant leurs turpitudes . Philippe Mondoloni: Il faut que la jeunesse revienne plus vers le nationalisme. Et que l'on se préoccupe à nouveau de la jeunesse. relancer l'ALC ? Il faut avoir une communication bien meilleure sachant que la plupart des médias nous sont hostiles. ........................................... Gérard Dykstra : Avemu dibattutu dapoi duie ore di l'interenssu è l'urgenza di fà a rifundazione. C'est le début d'une route, on propose un engagement de tous ici pour aller sincèrement dans cette refondation. Pour trouver un chemin et ne pas décevoir à nouveau, on devra tout mettre à plat, trouver des synthèses sur les moyens, les projets..., ce sera difficile peut-être mais c'est indispensable. Les Corses doivent avoir de nouveau confiance, et nous devons avoir confiance en la refondation. Esteban Saldana: Reste le problème de la motivation de la base car on est tous d'accord sur les constats , il faut des bases nouvelles et s'en saisir dans les mois à venir. Il y a du travail ensemble en restants unis. Y êtes vous prèts ? (PAUSE POUR ELABORER LA DECLARATION SOLENNELLE cf plus haut) A la reprise, elle est lue et acclamée puis différentes points sont énoncés: -rester en liaison -faire des journées de Corti une nouvelle étape -soutenir les militants au procès du 9 juillet sur la manifestation "resistenza è libertà" du 12 janvier. -participer au débat de la cunsulta le 14 juillet au couvent de Casabianca. |