Ce sont à travers les élections de
l’Université de Corse (UDC) que s’expriment les étudiants, et nous
considérons que l’élection du Vice Président Etudiant (VPE) aurait
du refléter le choix majoritairement exprimé par les étudiants.
La GP est majoritaire au CEVU dans
le collège étudiant avec 5 élus.
Que ce soit au CROUS ou à l’UDC,
la GP a obtenu 26 sièges sur 52 (la CSC 15).
Ceci est un constat, et non pas
une affirmation pour flatter notre ego !
Cependant, les membres du CEVU
n’ont pas suivi le choix des étudiants.
Ce sont les étudiants qui
devraient être « exaspérés » car leur vote a été bafoué par la
direction de l’UDC !
Nous nous interrogeons sur les
justifications de ce choix, car les missions confiées par M Aiello
au VPE reprennent en intégralité le programme que notre candidat a
présenté au CEVU.
Nous nous demandons aussi comment
la CSC, à travers son programme sur la vie chère, pour lequel rien à
ce jour n’a été entrepris depuis février, entend lutter contre
celle-ci au sein de l’UDC qui n’a pas cette fonction.
Surtout quand 4 jours plus tard,
la CSC n’a émis aucune proposition lors du CA du CROUS, là où il est
possible d’agir, et où nous avons proposé des mesures pour lutter
contre la précarité estudiantine.
Le choix des compétences a été
avancé par la Présidence pour se justifier…
Comment se fait-il que le candidat
ayant été choisi soit le seul à ne pas être bilingue alors que l’une
de ses missions premières sera de défendre la langue corse ?
Comment se fait-il aussi qu’il ait
été choisi alors que son programme ne correspond pas aux missions
confiées au VPE ?
On nous parle de « manque de
confiance » car nous n’avons pas participé au vote pour l’élection
du Président, nous répondons « indépendance syndicale».
Dans cette optique là, pourquoi ne
pas appuyer le candidat GI qui a voté pour le Président et qui est
le plus ancien élu étudiant ?
Il faut savoir assumer son choix
lorsque l’on est en charge d’une Université, et reconnaître que ce
choix n’a pas été fait sur les compétences, le programme ou la
confiance…
Nous rajouterons que cette
polémique ne nous amuse pas, que nous ne nous sentons ni vexés, ni
diminués par cette élection, mais nous avons travaillé dans la
transparence pour les étudiants et ne pouvons tolérer certains
faits.
Le débat est clos et nous ne
répondrons plus par voies de presse aux insinuations mensongères.
STRADA DIRITTA E CORE IN
FRONTE