Le
29
juillet 2008 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
A l'appel de Corsica Nazione Indipendente et du Comité Anti
Répression, les amis, la famille et les militants engagés dans la
refondation se sont réunis pour tenir une conférence de presse en
soutien à Paul Istria, Christophe Giannesini et au delà à tous les
prisonniers politiques corses.
voici le texte de la
conférence de presse :
Les arrestations de deux militants Paul ISTRIA
et de Christophe GIANNESINI
interviennent au lendemain de la réunion regroupant toutes les
sensibilités du mouvement national afin de mettre en place la
refondation et l’unification des forces patriotique.
Dans un premier
temps, nous dénonçons les arrestations abusives de militants
sincères et intègres, qui ont toujours manifesté leur solidarité
patriotique au service de la Corse. Au demeurant, ces mises en
accusation sont dans le droit fil de l’action répressive de l’Etat
en Corse ces dernières années.
En effet, on
assiste régulièrement à des procès où, malgré des dossiers vides,
les peines prononcées sont sans commune mesure avec la réalité des
faits : 13 ans de prison pour un hypothétique plasticage de
véhicule, 7 ans pour délit d’opinion etc. etc. …
Nous ne pouvons
plus accepter que de jeunes Corses soient traités comme des
terroristes, alors qu’ils sacrifient leur liberté et parfois leur
vie pour défendre leur terre.
Alors
que cette terre est vendue au plus offrant, que les Corses ne
peuvent plus se loger que la précarité gagne l’ensemble de notre
société, que les valeurs qui sont les nôtres sont en train de
disparaître, des peines disproportionnées sont prononcées dans
l’indifférence générale à l’encontre de nos militants. Dans le même
temps, nous assistons à travers un partage d’intérêts économiques et
financiers à la gangstérisation de notre société avec la complicité
de l’Etat et de certains élus locaux, qui diabolisent le Mouvement
National.
Aujourd’hui Paul
Istria atteint d’une grave maladie aux conséquences imprévisibles
nous ramène au cas dramatique de Michele Henry que l’on a laissé
mourir en prison et dont le seul crime était l’amour de son pays.
La disparition
programmée de notre peuple, l’acharnement à l’encontre de nos
militants doivent interpeller ceux qui se revendiquent des droits de
l’homme, tous les progressistes, tous les démocrates. Par leur
silence et leur passivité, ils porteront une lourde responsabilité :
l’histoire récente en a donné de multiples exemples.
Dossier
Rapprochement des prisonniers politiques :
10 ans de revendication
du Comité Anti Répression
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
www.carcorsica.org, Unità Naziunale
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