Le
6 juin 2008 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Ce matin, le CAR a été reçu à la préfecture de
Bastia. Cette rencontre, à l'initiative de la préfecture a permi aux
représentants du CAR (Ghjuvan Maria Poli, Ghjuvan Filippu Antolini,
Maria Santoni, Thierry Sarrocchi et Annie Piccinini) de discuter
pendant plus de deux heures et demi avec le préfet de Haute-Corse et
le procureur général de Bastia. Elle faisait suite à une première
réunion qui s'est tenue il y a deux mois, quelques jours après
l'occupation de la préfecture par les militants du CAR.
A leur sortie, les représentants du CAR ont déclaré
qu'ils ne n'avaient rien entendu de positif au cours de cette
réunion : "L'Etat français continue d'appliquer une politique de
rapprochement des prisonniers politiques alibi, et encore, à dose
homéopathique. Sur 59 prisonniers politiques, seul 7 sont incarcérés
en Corse en tenant compte des deux derniers transferts. SI nous nous
réjouissons de ces transfert pour les patriotes concernés, il ne
faut absolument pas les considérer comme le début d'une véritable
politique de rapprochement des prisonniers
car encore une fois on tente de tromper une opinion largement
acquise au retour de tous les prisonniers. En effet, et comme à
chaque rapprochement, c'est les deux prisonniers les plus proches de
la libération conditionnelle qui ont été transférés et non pas ceux
qui en ont le plus besoin, c'est à dire les longues peines, les
perpétuité, les 28 ans, etc. On continue avec la politique de la
poudre aux yeux."
Face à cette situation, et si aucune longue peine
n'est transféré, alors qu'il y a largement la place, le CAR a menacé
de continuer à mener des actions sur le terrain, et notamment
de perturber les prochaines venues de ministres français, ainsi que
les cérémonies du 14 juillet. De plus, les responsables du CAR ont
annoncé qu'ils demanderaient aux prisonniers politiques de porter
plainte pour non application des lois sur le rapprochement, en se
déclarant près à porter l'affaire devant la justice européenne si
rien ne se passait.
Le préfet et le procureur n'ont rien annoncé lors de
cette réunion, n'ont pas répondu aux questions du CAR, et se sont
contentés de dire qu'à partir de maintenant, le CD de Borgu serait
systématiquement rempli (il reste 4 places disponibles à ce jour),
alors que le président de la République française l'avait déjà
promis il y a 8 mois ! D'ailleurs les représentants du CAR ont noté
que depuis le mois d'octobre, le CD avait eu en permanence des
cellules vides et qu'entre le mois de novembre et celui de juin, il
n'y avait eu AUCUN rapprochement de prisonniers politiques.
2001 :
Le CAR et Indipendenza perturbe la cérémonie du 14 juillet pour
demander le rapprochement des prisonniers politiques (la
lutte en vidéo) |
Le
CAR a rencontré le préfet de Haute-Corse et le procureur général ce
matin à Bastia (Frédéric
Bertocchini - Alta Frequenza) - Une délégation du Comité
Anti-Répression a été reçu tôt ce matin (vendredi) en préfecture de
Haute-Corse afin de rencontrer le préfet du département, ainsi que
le procureur général. Deux heures plus tard, la délégation composée
de cinq personnes est ressortie très déçue de cet entretien. Les
membres du CAR pensent qu’aujourd’hui on veut tromper l’opinion
publique en ne rapprochant que des prisonniers en fin de peine. Le
CAR entend ne pas lâcher l’affaire et a d’ores et déjà annoncé de
nouvelles actions, notamment le 14 juillet prochain. Ecoutez
Jean-Philippe Antolini, porte-parole du Comité Anti-Répression.
(Ecouter
ici)
Dossier
Rapprochement des prisonniers politiques :
10 ans de revendication
du Comité Anti Répression
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
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Unità Naziunale
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