Le
14 juin 2008 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
C'est devant le Tribunal d'Aiacciu, que le comité anti répression a
tenue une conférence de presse malgré la pression inutile des
nouveaux CRS en faction.
En effet, les militants en arrivant sur "site" ont déposé le
matériel comme à l'habitude depuis des années et commencer à le
mettre en place. Quand un prototype de CRS, "grand baraqué"
est arrivé énervé. CRS dont le seul neurone et l'agressivité contre
les "Keurses" ne laissait pas la place à la discussion.
Il est donc arrivé pour faire stopper la mise en place, et
visiblement les militants du CAR présent l'avaient dérangé dans une
"conversation personnelle" sur son téléphone portable, qu'ils ne lui
avaient pas demandé d'autorisation, il a du se sentir vexé, vu qu'il
pense surement être en France...
Son comportement agressif et provocateur ne laissait aucune place au
dialogue, c'est pour cela que les militants présents, responsables
et calmes lui ont demandé de contacter ses supérieurs
hiérarchiques. Il a fallu une discussion brève et tendue entre le
porte parole du Comité Anti Répression et un cadre de la police
nationale (CRS) pour leur faire comprendre que nous étions sur notre
terre et que nous faisions une conférence de presse comme nous en
avions déjà fait par le passé sans aucun problème avant l'arrivée
d'un CRS zélé...
Une fois la conférence de presse terminée, les militants du CAR ont
distribué un tract à l'attention des ajacciens. Entre temps des
camions de CRS étaient arrivés en renfort ainsi que des policiers en
uniforme du commissariat afin de bien vérifier qu'aucun trouble à
l'ordre public n'allaient être fait par les "michants
nationalistes keurses".
€
© Lazezzu
le texte de la conférence de presse du CAR du 14 juin 2008
Depuis
le début de cette année, la justice d’exception avec un rythme
soutenu et sans précèdent, diligentes de nombreux procès contre des
militants nationalistes Corses.
Ce processus
judiciaire s’accélère très sensiblement ces derniers temps et semble
s’emballer, notamment au niveau de la hauteur des peines prononcées
que nous qualifierons de véritables attentats politico-judiciaires.
Si l’on observe
la volonté de précipiter les jugements des militants nationalistes
corses, à contrario la chancellerie temporise, tergiverse et fait de
l’obstruction pour le rapprochement des prisonniers politiques
qu’elle a condamné.
En agissant de
la sorte, en fait, elle institutionnalise illégalement une double
peine pour les familles.
En se servant de
ce moyen de coercition qu’est l’exil carcéral, on continu par ces
procédés inhumain et indignes d’exercer d’intolérables pressions
psychologiques sur les prisonniers et leurs proches.
Une nouvelle
fois un jeune Corse sera poursuivi devant une juridiction
parisienne.
Olivier Peretti
comparaîtra mardi devant le tribunal correctionnel de paris des
chefs d’inculpation (four tout) d’association de malfaiteurs en
relation avec une entreprise terroriste.
Ce jeune homme
est un nationaliste sincère, il est connu de tous pour ses qualités
morales d’honnêteté de désintéressement ainsi que pour sa
gentillesse et son dévouement.
Dans son village
et sa micro région, il est apprécié de tous rendant service aux
plus démunis et aux plus faibles.
Tout au long de
l’instruction, il à gardé une attitude responsable en refusant de
jouer le jeu d’une instruction ou sa culpabilité était déjà
considérée comme établie.
Il
est resté ainsi digne et fier refusant de faire passer son intérêt
personnel au détriment de celui des autres.
Aussi les
calculs d’affrontement judiciaires espérés par le magistrat
instructeur sont restés vains.
Quand à nous,
nous réaffirmons avec force, qu' Olivier comme tant d' autres
patriotes Corses qui croupissent dans les prisons françaises, ne
doivent pas être les boucs émissaires d' une politique répressive
déraisonnée, mais que leur engagement et leur sacrifice au service
de la cause sacrée du peuple Corse, au contraire, peut permettre
opportunément à l' état Français de franchir enfin le pas, pour
aller vers une réelle solution politique pour notre pays.
Quelque soit
l’issue du procès, nous rappelons aux Corses que l’avenir de leur
pays ne sera pas réglé par les tribunaux parisiens, mais par leur
mobilisation quotidienne, pour le refus de l’arbitraire, de la
soumission et par notre détermination à exiger le respect du droit à
une justice équitable.
Nous appelons le
peuple Corse à rester mobilisé et vigilant contre les manœuvres
d’une police spéciale et d’une justice d’exception, qui ont pour
habitude de piétiner les libertés individuelles au service d’une
politique coloniale.
Nous apportons
notre soutien fraternel à Olivier Peretti et saluons ce patriote
pour son attitude irréprochable et digne en conformité avec ses
convictions.
Au regard du
dossier dont il fait grief à Olivier Peretti, l’état français à déjà
incarcéré ce militant pendant plus de 300 jours, ce sont 300 jours
de trop, qui doivent faire place immédiatement à sa libération.
Libertà pà
Ulivieru e tutti i patriotti
Cumitatu contr'à a ripressione
Dossier
Rapprochement des prisonniers politiques :
10 ans de revendication
du Comité Anti Répression
Source photo :
Lazezzu, CAR, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
www.carcorsica.org Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
Vos
réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php |