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Incendie à l'Assemblée de Corse : un an ferme contre trois prévenus requis par le procureur de la république, mais la relaxe a été prononcée par le juge

Le 21 mai 2008 : (12:59 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  Plus de deux cents personnes se sont donnés rendez vous devant le Tribunal de Commerce du Finusellu en soutien aux 4 militants du Rinnovu dont trois comparaissaient ce jour pour l'incendie du bureau d'Ange Santini.

De nombreux militants et sympathisants du mouvement national, ainsi que la famille, les amis et de nombreux anonymes se sont rassemblés dans le calme aux abords du palais de Justice(?).  A l'appel du Rinnovu, du CAR, de la ghjuventù Paolina, de Resistenza - Valincu,  de Cuscenza Viva... le mouvement national a fait bloc derrière les militants du Rinnovu

Tout autours un périmètre policier discret mais massif était en place contrairement aux procès précédents où la présence visible n'avait d'objectif que provocation et pression. Convoqués à 14H, les militants du Rinnovu ont du attendre 18H20 pour connaitre le verdict. Dès le début du procès le ton a été donné par les militants du Rinnovu qui ont lu une déclaration en langue corse et ne ce sont pas exprimés pendant le procès.

Avant de rendre son verdict le président du tribunal a demandé aux personnes présentes de ne pas mettre le "tazzu" à l'annonce de la relaxe. C'est dans un soulagement générale que la nouvelle a fait le tour des personnes présentes. Reste le procès d'Antony Bozzi reporté pour une erreur de date sur la convocation et le fait que Maxime Susini est incarcéré injustement pour encore 3 mois.

Il reste encore des procès où le mouvement national devra faire une nouvelle fois bloc dans les semaines qui suivent...

(AFP) Le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel, a requis mercredi une peine d'un an d'emprisonnement contre chacun des trois membres du mouvement nationaliste Rinnovu, soupçonnés d'avoir participé à l'incendie des bureaux de l'Assemblée de Corse, le 12 janvier.

Les trois prévenus, Michel Terrachon, Maxime Susini et Félix Benedetti, ont nié toute participation aux faits qui leur sont reprochés.

Un quatrième prévenu, Antony Bozzi, devait également comparaître mercredi mais son procès a été reporté à une date ultérieure en raison d'une erreur de date sur sa convocation qui faisait remonter les faits au 21 janvier 1908 au lieu du 12 janvier 2008.

Une première audience avait déjà été consacrée à cette affaire le 24 janvier. Alors que Michel Terrachon, Antony Bozzi et Félix Benedetti devaient comparaître, des incidents avaient éclaté dans la salle d'audience.

Le juge avait demandé un complément d'information avant de les remettre en liberté sous contrôle judiciaire le 12 février.

Le procès se poursuivait mercredi après-midi par les plaidoiries de la défense.

Le 12 janvier, 18 organisations, partis et syndicats nationalistes corses, avaient manifesté à Ajaccio pour dénoncer la "répression" et le "fichage ADN" des militants nationalistes.

A l'issue de la manifestation, ils étaient entrés dans l'hémicycle de l'Assemblée de Corse.

Un incendie s'était ensuite déclaré au troisième étage, détruisant les bureaux d'Ange Santini, président UMP du conseil exécutif de Corse.

Les trois membres du mouvement nationaliste Rinnovu, soupçonnés d'avoir participé à l'incendie des bureaux de l'Assemblée de Corse, le 12 janvier, ont été relaxés mercredi par le tribunal correctionnel d'Ajaccio.

La relaxe des trois hommes, Michel Terrachon, Maxime Susini et Félix Benedetti, a été accueillie par une salve d'applaudissements par les quelque 150 à 200 militants nationalistes qui attendaient depuis le début de l'après-midi à l'extérieur du palais de justice.
Le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel, avait requis une peine d'un an d'emprisonnement contre chacun d'entre eux.

 

La manifestation, l'incendie, les interpellations : Lire le dossier ici
Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

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