Le 25 novembre 2008 : (12:59 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  (Alex Bertocchini – Alta Frequenza) - C’est donc par 38 voix contre que le Conseil Economique Social et Culturel de la Corse a rejeté le projet de PADDUC qui lui était soumis. Le débat qui a alimenté la chronique depuis plusieurs semaines, à savoir le conseil devait-il ou pas donner un avis sur le présent projet, a pris fin hier (mardi) en fin de matinée. 38 conseillers ont voté contre, cinq se sont abstenus et cinq ont voté pour. Il y avait également 2 absents et un siège qui est toujours vacant aujourd’hui. Détail très important qu’il faut mettre en évidence, Henri Franceschi, le président du Conseil, s’est lui-même abstenu. Il faut rappeler que le président Santini avait demandé au CESC de reporter ce vote. Certains éléments du PADDUC, selon lui, sont en cours de redéfinition et il semblait donc inutile de voter sur un texte qui doit être revu en partie. Une très large majorité du conseil affirmait pour sa part avoir été saisi sur le texte actuel, et qu’il fallait, selon la réglementation en vigueur, voter sur le premier texte produit. C’est ce qui s’est passé et l’on peut dire sommes toutes que le résultat du vote n’est pas une surprise. Un vote qui était très important comme nous le dit Jean-Toussaint Mattei, qui préside au CESC la commission des affaires sociales.

Le Conseil Economique Social et Culturel de la Corse a donc rejeté hier (mardi) le projet de PADDUC présenté par l’Exécutif. Cela faisait plusieurs jours maintenant que l’on se posait la question de savoir si effectivement le CESC devait, ou pas, se prononcer sur le document tel qu’il est présenté dans sa première mouture. On sait que l’Exécutif de Corse, et notamment Ange Santini, avait demandé au CESC de reporter cette prise de décision, car le PADDUC devrait connaître des changements importants. Il semblait inutile donc, à Ange Santini, de se prononcer sur un texte déjà dépassé. Du coté du CESC, on a toujours affirmé que l’institution a été saisie sur la première écriture du PADDUC, et donc qu’il fallait se prononcer sur cette écriture là. C’est ce qui a été fait ce matin, et avec une majorité importante, puisque 38 conseillers sur les 51 que compte le CESC se sont prononcés contre le PADDUC. Il y a eu également 5 abstentions. Rappelons que l’avis du CESC n’est que consultatif, mais qu’il était important pour l’Exécutif d’obtenir malgré tout un avis favorable.

Avis du CESC : satisfaction pour le Front Uni contre ce PADDUC (Laetitia Pietri – Alta Frequenza) - Toujours à ce sujet (voir ci-dessus), du coté du monde associatif et du Front Uni contre ce PADDUC notamment, on se félicite de cette prise de décision, même si l’avis du CES ne reste que consultatif, il peut parfois être déterminant, comme nous le dit Michelle Salotti, pour l’association U Levante.

PADDUC : un projet dangereux pour la CGT (Alex Bertocchini – Alta Frequenza) - Le PADDUC ! Un projet dangereux qui tourne le dos aux besoins de la population ! L’intitulé du document remis ce matin (lundi) à la presse par la CGT ne laisse planer aucun doute sur sa perception du document. La CGT affirme que les orientations libérales clairement exprimées dans le texte de l’Exécutif sont sans ambiguïtés. Ce projet s’inscrit dans la politique de l’Europe qui prône, entre autres, la destruction des services publics et leur privatisation, la précarité et la flexibilité du travail ou encore les attaques contre les acquis sociaux. Mais ce ne sont pas les seuls griefs, comme nous le dit Jean-Claude Graziani, pour la CGT de Corse.

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