Le
17 octobre 2008 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Une
semaine répressive qui en annonce d'autres. Les raisons des
interpellations sont de plus en plus diverses et variées élargissant
les cibles potentielles de la répression politique en Corse.
Permettant de grossir les chiffres qui seront publiés en fin d'année
et dans le même temps de continuer à ficher tous ceux qui de prêt et
même de très loin ont une opinion corse de la situation politique
dans l'ile.
Une stratégie répressive bien
ordonnée qui a permis cette semaine d'interpeller, de mettre en
garde à vue ou d'auditionner une quinzaine de personne.
Dans un dossier commun,
8
personnes
ont été interpellés,
4 sont ou seront transféré sur Paris.
Des personnes interpellées lundi matin, deux frères ont été
rapidement déporté sur paris. Deux autres jeunes corses seront
déportés d'ici à lundi matin sur Paris. Ils sont actuellement à la prison
d'Aiacciu.
1 personne a été relâché.
Conclusion :
les deux frères ont été incarcéré, trois autres assigné à résidence
sur paris et autre sur Amiens.
Mardi 4 personnes
(trois hommes et une femme) ont été
interpellés et une entendu en tant que témoin, ce qui équivaut à une
garde à vue quoi qu'on en dise. Interpellées dans le Fium'Orbu, par
une véritable armée répressive (Dizaine de camions, centaines
d'hommes, hélicoptères=, pour une affaire de distribution de
tract...
(les 4
personnes ont toutes été remises en liberté)
Mercredi un militant de
Corsica Libera est interpellé à l'aube par la police nationale pour
une enquête sur des bombages muraux qui ont eu lieu dans la nuit
dans la région bastiaise... L'enquête est rapidement dessaisie au
profit de la SDAT, le militant passe plus de deux jours en garde à
vue pour un bombage qu'il n'a pas fait, il est relâché sans aucune
charge.
Ce vendredi entre midi et
deux, le Comité Anti Répression avait convié, les familles, les
amis, les militants et sympathisants à se rassembler devant le
commissariat d'Aiacciu pour une conférence de presse. De nombreux
camions de CRS étaient éparpillés autours de la zone, afin de
prévenir à toutes éventualités, un policier de faction lâchant même
un "bon courage" aux militants présent...
La présence ce matin lors de
la conférence de presse du nouveau patron des services de
sécurité intérieure, Gilles Leclair, dans les locaux du commissariat
aura pour symbole l'application de ses promesses lors de sa dernière
apparition sur France 3 Corse qui tiennent en trois points :
Répression, Répression et surtout Répression. Un programme que
l'Etat Colonial a déjà mis en place par le passé de Poniatowski, en
passant par Broussard, Bonnet et tant d'autres qui se sont cassés
les dents sur la résistance corse.
Le C.A.R avait organisé sur
Bastia, deux rassemblements de soutien, mercredi et jeudi soir
devant le commissariat de Bastia. Selon le site U Rinnovu, une
centaine de personne étaient réunis face à une présence policière
démesurée en protection des locaux de la répression.
La semaine dernière, pour
avoir eu le journal du Ribombu en mémoire d'Ange Marie Tiberi, un
jeune de moins de 14 ans, s'est vu notifié deux jours de suite une
garde à vue sans la présence de ses parents, ni d'un avocat. Pour
avoir eu une photo de "gosse" 'à savoir un jeune de moins de 15 en
cagoule avec un pistolet en plastique) sur son portable, les
policiers ont entendu deux autres "jeunes" de moins de 15 ans
dans la foulée, permettant aux policiers de fouiller et de ficher
des personnes complètement étrangère à la "politique". Les questions
répétitives des policiers aux personnes interrogées dans un cadre
anti terroriste comme "connaissez vous des nationalistes"
"connaissez vous des clandestins' rappellent les questions d'une
période sombre de l'histoire de France.
2 interpellation(s) jeudi matin à Aiacciu
1 interpellation sur Bastia mercredi matin
4 ou
5 interpellations dans le Fium'Orbu, Mardi matin déplacement d'une
véritable armée répressive sur place (hélicoptère, dizaines de véhicules,
centaines d'hommes)
5 ou 6 interpellations de lundi matin
Dossier
:
Répression/Rapprochement
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