Le
22 octobre 2008 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Les
récentes et publiques mises au point du maire M. Georges Mela
corroborent naturellement les intentions premières de son programme
municipal, en l’occurrence en ce qui concerne le projet initial du
port de plaisance.
M. Mela feint
d’ignorer la désapprobation populaire dont sa précédente mandature a
été l’objet, même si il se complait à tartariner sur sa réélection
in extrémis.
Prochainement
le conseil municipal viendra à débattre de ce projet qui, en l’état
demeure très nébuleux.
M. Mela a beau
rappeler par voie de presse son attachement aux procédures et
autorisations, il persévère avant tout dans ses desseins notifiés
dans le P.L.U. : le devenir de Portivechju à travers le prisme
défigurant d’un tout tourisme dévoyé et annihilateur.
Le canevas du
port de plaisance entre dans cette logique.
U
RIACQUISTU pose dès lors les questions suivantes :
- QUELLES
SONT LES PRIORITES ECONOMIQUES SOCIALES ET CULTURELLES POUR LA
COMMUNAUTE PORTO VECCHIAISE ?
- LE PORT DE PLAISANCE A- T-IL LA PRIMAUTE DE L’ACTION MUNICIPALE ?
SI OUI, POURQUOI ?
- QUELS SONT EN L’ETAT LES ENTREPRISES ET GROUPES OU PERSONNES
INTERESSES PAR CE PROJET ?
U RIACQUISTU
défend une toute autre philosophie et économie politiques de
l’entreprise communale. Opter prioritairement pour cette tournure
plaisancière aux allures pharaoniques, c’est préférer une vision et
un choix de développement inhérent à sa conception sociétale.
Dans sa trame
actuelle, le projet d’agrandissement démesuré s’inscrit dans une
implacable logique de concession non publique. En effet :
- Il consacre
une privatisation douteuse de la gestion du port.
- Il ne
garantit pas la création d’emplois en nombre, à temps plein, avec
une préférence régionale.
- Il induit
une consommation d’eau non projetée et mesurée en termes
d’utilisation et de coût.
- Il ne
garantit aucunement la protection environnementale et écologique du
golfe.
U RIACQUISTU
doute donc de sa prétendue reconfiguration (soi disant revue à la
baisse)…
Le schéma
plaisancier est lié au choix d’une économie orientée et monopolisée
par le secteur touristique tel qu’il est volontairement prôné dans
l’actuel Plan Local d’Urbanisme et judicieusement canalisé dans le
P.A.D.D.U.C.
U RIACQUISTU
rappelle la gravité des problèmes suivants :
- La
dépossession grandissante du foncier.
- L’asphyxie des
logements sociaux
- La faiblesse
actuelle du parc des Habitats à Loyers Modérés.
- L’abandon et
le mépris des hameaux naturels et historiques.
- L’étiolement
du centre ville.
- Le désintérêt
des activités économiques productives que sont : l’agro –
alimentaire, l’agriculture, l’élevage, la forêt, la pêche,
l’énergie, le minerai, les industries technologiques de pointe.
- L’évidente
négligence du facteur environnement et patrimoine, y compris
concernant les Zones Naturelles d’Intérêts Ecologiques Faunistiques
et Floristiques (Z.N.I.E.F.F.).
- La réalité du
chômage et de l’installation des jeunes de notre région.
- La
décorsisation effective de la vie sociale.
- L’absence
d’une véritable politique incitative et généralisée de l’emploi et
de l’usage de la langue et de la culture corses.
En axant
prioritairement sur le port de plaisance, M. Mela rappelle la
primauté du choix linéaire du littoral et de l’économie politique
absolument concentrée sur les résidences secondaires.
Portivechju
c’est aujourd’hui une commune soumise à la pression et aux
desideratas de quelques privilégiés confortablement installés et
symboles de la spoliation.
U RIACQUISTU ne
peut faire sienne cette image pitoyable de ce service social
(présenté dans la presse il y a peu) ouvert conjoncturellement à
Murateddu – l’indélicate adjointe aux services sociaux en première
ligne – quant on sait que la précarité galopante affecte de plus en
plus de ménages, de jeunes et moins jeunes, des familles entières
(particulièrement en ces moments de récession économique), alors que
sur la même localité, au bord de l’eau, des fastueuses villas de
nantis , sont surveillées jour et nuit par des gendarmes, aux frais
du contribuable.
Cette société
consumériste et injuste, d’assistanat et de mendicité, U RIACQUISTU
la refuse.
Ce détournement
des principes communaux et du bien public par quelques élus
dispendieux, U RIACQUISTU le dénonce !
Son action
s’inscrit dans une philosophie politique de promotion d’une économie
productive et sociale, au bénéfice du plus grand nombre, qui prenne
en compte dans son axiome les réalités historiques et naturelles de
Portivechju et de ses habitants de toujours.
U RIACQUISTU
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Unità Naziunale, Archives du site.
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