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Actu Internationale : Tous au rassemblement contre la Répression - Non à la rétention de sureté contre les prisonniers politiques

Le 1er septembre 2008 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  Solidarité envers les militants : rendez vous ce 3 septembre à 13h30 devant le tribunal correctionnel de Créteil. A l’appel du Secours Rouge de France : rassemblement de dénonciation contre les instruments de répression (rétention de sûreté, fichage ADN, etc.) ce 6 septembre à 12h devant la prison de Fresnes

NON A LA REPRESSION CONTRE LES MILITANTS REVOLUTIONNAIRES ET LES PEUPLES EN LUTTE !

Pourquoi se mobiliser?

L’importance de se rassembler se situe sur plusieurs niveaux de luttes et de mobilisations : Devant le palais de justice de la classe bourgeoise il s’agit d’apporter un soutien ferme à ces militants arrêtés le 2 juillet dernier qui entendent lutter sans ambiguïté contre la répression envers les sans papiers. Parqués comme des bêtes dans des camps dits de rétention afin de les surveiller et de les expulser. Leurs révoltes sont d’autant plus nécessaires qu’urgentes comme le souligne la destruction du centre de Vincennes. La réponse de l’état ne s’est évidement pas fait attendre puisqu’au moins six d’entre eux ont été emprisonnés durant quatre mois (deux sont encore en détention) pour de prétendues accusations de terrorisme, vieux refrain de régime réactionnaire inventant des complots pour médias et politiques en mal d’émotions… De plus on reproche aux camarades de refuser toute signalisation d’identité et de prélèvement d’ADN, cela devient une habitude de l’exiger afin de permettre un fichage systématique de ceux qui combattent ce système politico-judiciaire (avec des tendances militaristes de plus en plus prononcées). Signalons dans le même ordre d’idée la mise en place du fichier EDVIGE qui vise les militants politiques et syndicaux tentés de réagir face à l’arbitraire de l’exploitation capitaliste et sa mafia de patrons arrogants et brutaux…

Autre moyen de réprimer les militants révolutionnaires, c’est la rétention de sûreté. Soumis déjà à toute une batterie de restriction comme la semi-liberté ou la liberté conditionnelle, le militant est à présent dans le collimateur du médecin. Derrière les arguments médiatiques d’enfermer à vie une certaine catégorie de détenus, le pouvoir a discrètement élargi le champ de cette loi de rétention à ceux qui refusent la repentance et la capitulation. Transférés à Fresnes afin d’être mis sous « observation », plusieurs d’entre eux sont repartis dans leurs prisons d’origine en attente qu’on statue sur leurs sorts (Georges Cipriani et Régis Schleicher), Georges Abdallah est arrivé début août. Une commission est chargée d’évaluer ce trouble évident de la personnalité qui est de défendre et de combattre pour les idées communistes…Tous ces psychiatres doivent tenter de déceler cette grave pathologie de rester révolutionnaire et non repenti. La gravité de cette démarche est bien définie : tout faire pour enfermer le plus longtemps possible le prisonnier politique, le détruire pour lui ôter tout espoir de sortie. Il est à noter que cette prison se caractérise par la présence d’un grand nombre de militants basques (une dizaine) et du militant corse Yvan Colonna.

A titre comparatif l’Europe regorge d’exemples : en Euskal Herria du Sud, les basques et les communistes subissant des peines successives d’emprisonnement. L’objectif ici est qu’ils ne sortent pas ou qu’ils sortent en mauvaise santé suite à la longue incarcération. L’isolement carcéral est également un moyen redoutable de casser le militant. Créé pour les militants de la Fraction Armée Rouge, la torture blanche s’est vite répandue dans d’autres pays : en France contre les prisonniers d’Action Directe, en Turquie avec les prisons de type F (ici l’armée n’a pas hésité à tuer des dizaines de militants en décembre 2000 pour pouvoir imposer ses bagnes) ou encore en Italie. Néanmoins la volonté de confrontation de la part du prisonnier révolutionnaire avec l’État reste intacte : des grèves de la faim extrêmement dures ont permis de faire reculer la machine d’anéantissement, même si le prix est lourd en terme de séquelles physiques graves comme pour les prisonniers d’Action Directe et au prix du sacrifice de centaines de camarades turcs durant sept ans. Pensons aussi aux deux basques (prison de Syesses) qui sont contraints d’y avoir recours actuellement pour simplement améliorer leurs conditions de détenus.

Le Secours Rouge rappelle aussi que la solidarité peut être criminalisée lorsque la mobilisation devient insupportable aux régimes bourgeois. L’Europe fourmille également d’exemples : des militants du Secours Rouge International d’Euskal Herria sont en prison depuis plus six mois, le procès en cours contre 27 camarades basques des mouvements Gestoras et Askatasuna, la répression du 5 juin contre le Secours Rouge en Belgique (depuis les six militants sont sortis mais restent inculpés), etc.

MOBILISONS NOUS CONTRE LE SYSTEME D’OPPRESSION ET DE TERREUR

SOUTENONS LES MILITANTS PERSECUTES PAR L’APPAREIL D’ETAT

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

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