Le
4 septembre 2008 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Dominique Rossi se défend. L'ancien responsable de la
sécurité en Corse, limogé après l'occupation de la villa de
Christian Clavier, estime ne rien avoir à se reprocher. "J'ai
fait mon boulot et je n'ai rien à me reprocher", déclare
Dominique Rossi dans un entretien publié jeudi dans Le Monde.
Après avoir eu des renseignements sur l'organisation d'un
rassemblement nationaliste le week-end dernier, "j'ai alerté les
gendarmes de Porto-Vecchio et leur ai demandé de prendre des
dispositions préventives mais de n'intervenir qu'en cas d'incidents",
ajoute-t-il.
Le comédien Christian Clavier a déposé plainte pour
l'intrusion de nationalistes dans le jardin de sa villa à
Porto-Vecchio (Corse-du-Sud), a annoncé jeudi sur RTL Frédéric
Péchenard, le directeur général de la police nationale (DGPN).
Cette "plainte et la maison de Christian Clavier"
sont "en zone gendarmerie" et "c'est la gendarmerie nationale qui
s'occupe et de la protection de sa maison et de la plainte",
«Les gens qui ont occupé illégalement la villa seront
poursuivis», a ajouté le DGPN. «Parmi eux, il y avait des
responsables politiques, par exemple Jean-Guy Talamoni».
Michèle Alliot-Marie a qualifié
l'occupation de la propriété de Christian Clavier de "violation" du
droit de propriété. "Je suis en charge de la protection des
Français, et de leurs biens, à ce titre, je suis en charge de
choisir la personne qu'il faut, à l'endroit où il faut et au moment
où il faut. C'est simplement ce qui s'est passé", a déclaré Mme
Alliot-Marie à la presse à l'issue du conseil des ministres.
"Les indépendantistes n'ont pas
tous les droits et je ne laisserai pas une petite équipe bafouer la
République. La loi s'applique en Corse comme sur chaque centimètre
de la République française", a déclaré Nicolas Sarkozy lors de sa
visite à Damas.
L'épilogue
du scénario était connu à l'avance - on ne badine par avec les amis
de Sarkozy, qu'ils soient des colons nantis ou bien des élus
bétonneurs.
La réponse sera donc la
répression contre les patriotes qui ont occupé pacifiquement le
jardin de Christian Clavier. Avec dans la ligne de mire Jean Guy
Talamoni, cité à mainte reprise par Camille de Rocca Serra dans ces
nombreuses apparitions télévisées pour défendre ses "amis", son
lotissement bétonné, son "Padduc", ses projets démesurés et sa
vision d'une Corse sans les Corses.
Une plainte a été déposée par l'acteur de
ce calamiteux scénario. Mais pouvait il faire autrement après que
son ami, président d'une république bananière, se soit emparé du
dossier. Sa villa restera pendant des mois voir des années sous
surveillance policière ce qui ravira ses voisins.
L'Etat Colonial Français dans toute sa
splendeur veut faire payer la note aux nationalistes qui se battent
pour défendre leur terre contre le tout tourisme, contre le béton,
contre un PADDUC qui prévoit une Corse sans les Corses au profit des
intérêts privés des étrangers. C'est bien mal connaitre les corses
que de favoriser ceux qui soutiennent le bétonnage et la spoliation
de notre terre.
Clavier espérait après avoir terminé "l'enquête
Corse" pourvoir passer des vacances paisibles sur notre terre et
avoir surement l'amitié des "indigènes" Corses. Au final il n'aura
surement ni l'un ni l'autre.
Finalement clavier n'a pas porté plainte
pour l'instant
Dossier
Clavier Rossi :
La république Bananière
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
avec afp, Unità Naziunale
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