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Jean-Charles ANTOLINI, représentant la commune d’Albertacce au Parc Naturel Régional de Corse et candidat à une vice-présidence communique

Le 8 avril 2008 : (12:59 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  J’ai pris note avec grand intérêt de la communication de monsieur le président du PNRC en date du 8 avril dans le quotidien régional. Ce dernier souhaite prolonger « son action ». N’ayant pas réussi à percevoir de quelle action il s’agissait, le Parc se mourant, je suis, pour le moins, perplexe. La proximité de la prochaine assemblée générale élective du syndicat mixte du PNRC doit être l’occasion de dresser un état des lieux au 14 avril 2008.

Force est de constater que, par petites touches, le Parc s’est transformé en « Conseil Général » ou en « mairie de forte agglomération » avec tout ce que cela induit comme moyens, c’est-à-dire comme dépenses. Nous sommes loin de l’esprit du créateur, feu monsieur François Giacobbi, et bien entendu, aux antipodes du fonctionnement des autres parcs de France (40 en totalité).

Par ma démission l’année dernière, j’avais attiré l’attention sur la politique effrénée et insensée de recrutements d’employés non qualifiés ou contractuels. J’annonçais 80 % de dépenses réelles du Parc consacrées au seul financement du personnel. Nous avons certainement dépassé ce chiffre à ce jour.

La nouvelle mandature coïncide avec la révision de la Charte qui est validée par le CNPN (Comité National des Paysages et de la Nature) qui est le “conseil“ du ministère du développement durable propriétaire de la marque Parc Naturel Régional (40 en France).

Ce conseil ou comité est composé de 40 naturalistes de haut niveau dont le professeur François Terrasse démissionnaire l’an dernier du comité scientifique du PNRC.

La question est de savoir quel sera l’impact de cette démission du comité scientifique du Parc dans sa totalité. L’actuel comité scientifique, que je salue respectueusement, pourra-t-il atteindre auprès du CNPN le degré de représentativité de son prédécesseur ?

Le programme « mouflons » n’a plus le soutien de l’Europe (information passée sous silence). Des opérations hasardeuses de transferts de certaines espèces vers d’autres rivages ont eu lieu sans aucun contrôle scientifique et ont affaibli encore l’image du Parc.

La démotivation générale, voire la démoralisation de la majorité des personnels du Parc complètent un triste constat.

Le rayonnement du Parc en Europe et dans le monde est terni, son image dégradée, sa reconnaissance politique défigurée. Le Parc est aujourd’hui un bateau ivre. Il était la vitrine, la fierté de la montagne corse au sein de laquelle il palpitait à la manière d’un cœur et ses palpitements raisonnaient comme un gage d’authenticité, d’originalité, d’identité forte au service d’un don du ciel, notre montagne berceau d’une très vieille civilisation, la nôtre.

Aujourd’hui le Parc se tait. Il est sans voix. Il agonise en silence et se meurt dans l’indifférence générale.

Ceux qui avaient pour mission de le promouvoir, de le protéger, de l’enraciner dans une terre d’exception, une terre mythique que le monde entier nous envie, ont échoué. Cet échec aura à brève échéance des conséquences incalculables. Il est à craindre que de nombreuses communes n’adhèrent plus l’année prochaine au Parc. Si tel est le cas, à quoi ressemblerait un Parc au territoire mité et qui en voudrait encore si d’aventure il n’avait plus le label Parc Régional ?

Je demande à chacun de méditer ces quelques lignes. L’élection du 14 avril 2008 sera capitale pour l’avenir de la montagne corse qui se meure. Chacun doit en être conscient et en mesurer les conséquences.

 

Rappel de la composition et de la répartition des voix du collège électoral :

Trois collèges qui représentent 1168 voix.

A/ Le collège des maires ou leurs représentants : 4 voix par mairie (145 communes adhèrent au parc : soit 145 x 4 = 580 voix)

B/ Le collège des Conseils Généraux

a/ 15 représentants pour la Haute-Corse (soit 15 x 4 = 60 voix)

b/ 12 représentants pour la Corse-du-Sud (soit 12 x 4 = 48 voix)

Total : 108 voix

C/ Le collège de la Collectivité Territoriale de Corse : 16 représentants qui représentent chacun 29 voix. Soit un total de 464 voix pour simplement 16 électeurs.

A cela il faut ajouter les quatre communautés de communes qui représentent 4 voix chacune, soit 4 x 4 = 16 voix.

Total général : 1168 voix.

Jean-Charles ANTOLINI, représentant la commune d’Albertacce au PNRC.

 

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

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