Joignant l’acte à la parole, la première action en la matière a donc été menée… Il s’agit ni plus ni moins de permettre à un escadron de garde mobiles venu assurer la sécurité des touristes de pouvoir disposer d’un logement. Le bâtiment a donc été trouvé : l’actuelle caserne des pompiers.

Quant à la nouvelle caserne – revendiquée légitimement pendant plusieurs années – et censée accueillir les combattants du feu, elle n’est toujours pas opérationnelle à cause de multiples malfaçons… Depuis deux ans elle se détériore lentement sans qu’aucun organisme concerné ne s’en inquiète…

Par contre la municipalité sortante accélère bel et bien les choses dès lors qu’il s’agit de satisfaire la demande de cet escadron, acculant même au déménagement pour cet été !!!

Pour « U Riacquistu » cette gabegie  a assez duré !!!

En effet, il est plus que honteux de mépriser ainsi les pompiers, sachant qu’il a fallu plus de 19 ans pour construire une nouvelle caserne toujours non opérationnelle…

Plutôt que d’affecter à des forces de répression le bâtiment actuel, « U Riacquistu » propose à la réflexion que ce dernier devienne un lieu de rencontre et d’animation culturelle dans le quartier qui l’abrite. Sa situation – entre les H.L.M. de la Marine et ceux de U Pifanu – suscitera et amplifiera là où il n’existe aucune infrastructure, une expression culturelle de mixité sociale.

La culture corse n’est pas suffisamment prise en considération par l’équipe en place. La mise en conformité  de la bâtisse en question peut être suivie par la création d’un centre culturel au service des associations de quartiers et des Porto- Vecchiais.

 « U Riacquistu » propose que la municipalité définisse une véritable politique accompagnée d’un calendrier de mise en œuvre afin de répondre concrètement aux difficultés de logement auxquelles sont confrontées un grand nombre de familles, de jeunes et de personnes âgées.

A l’évidence le problème du logement ne concerne plus seulement les plus démunis dans la mesure où la spéculation immobilière et l’inertie des pouvoirs publics empêchent de plus en plus l’accès à la location.

Quant au plan de réhabilitation prévue par les autorités concernées pour la ville de Portivechju – l’office des H.L.M. estime par exemple à 3 trois millions d’euros le coût de la réhabilitation des 89 logements de quartier « Pifano 2 » (soit 35 000 euros par appartement ). Cette réhabilitation légitime au regard de la vétusté des bâtiments ne peut prétendre à une quelconque compensation par une augmentation des loyers.– il ne peut décemment prendre en otage les locataires concernés.

« U Riacquistu » suggère que la commune – eu égard à ses prérogatives – intervienne dans ce domaine en garantissant les emprunts souscrits par les organismes de logement social.

« U Riacquistu » propose enfin – selon une vision globale du logement – que la municipalité recense tous les terrains communaux et ceux mis en vente, faisant valoir son droit de préemption pour l’acquisition de ces derniers. Cette même municipalité devra faire connaître d’ici la fin de l’année  - après une réflexion devenue urgente sur le sujet -  un véritable programme d’unités de vie (une vingtaine d’habitats individuels) géographiquement reparties de façon homogène sur la commune et particulièrement au sein des hameaux. L’attribution de ces unités devra, en complémentarité avec les critères sociaux traditionnels, tenir compte d’éléments objectifs tels que « être originaire d’un hameau ou y travailler ».

Dans le même temps, la municipalité devra impérativement s’atteler à la création de lotissements communaux favorisant ainsi l’accès à la propriété et à la mixité sociale.

Ces pistes démontrent que tout est possible en matière d’accès au logement et à la propriété et ce, en concordance pleine et entière avec les repères identitaires de notre communauté.

« U Riacquistu » rappelle pour sa part que l’identité, loin d’être un facteur de repli, est tout à la fois un  agent d’affirmation, d’émancipation et d’intégration, particulièrement lors qu’il s’accompagne de son élément social.

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