Le
9 avril 2008 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte internationale)
Des moines tibétains ont
manifesté le 9 avril devant des journalistes étrangers qui
visitaient le monastère de Labrang sous l’égide des autorités, a
indiqué un témoin.
Une quinzaine de moines du
monastère de Labrang, dans la province du Gansu, portaient des
bannières et ont crié leur soutien au Dalaï Lama devant les
reporters étrangers, a expliqué Caroline Puel, correspondante de
l’hebdomadaire français Le Point, membre de la délégation.
"C’étaient
surtout des jeunes, quelques uns plus âgés, ils sont sortis
spontanément de leurs cellules avec toutes sortes de banderoles en
tibétain, alors que nous étions dans le temple principal".
Selon Caroline Puel, les
moines leur ont dit : "Nous voulons plus de liberté,
plus de Droits de l’Homme, nous voulons voir le Dalaï Lama".
Certains d’entre eux ont affirmé que sept moines avaient été arrêtés
par les autorités à la suite des
manifestations anti-chinoises du 15 mars dans le district de
Xiahe, où se trouve le temple de Labrang.
Labrang est l’un des six plus
importants temples de l’école guélougpa du bouddhisme tibétain,
celui du Dalaï Lama. [1]
Le Gansu, où vivent des Tibétains, avait été l’une des provinces
touchées par les manifestations anti-chinoises le mois dernier.
L’agence officielle Chine Nouvelle a confirmé l’incident.
"La couverture par des journalistes étrangers des
émeutes dans la préfecture tibétaine autonome de Gannan a été
interrompue par un groupe de moines (...) mais la visite a pu vite
reprendre", a-t-elle indiqué.
Le 27 mars, des moines de Lhassa avaient défié de la même manière
les autorités en interrompant une visite officielle de journalistes
étrangers, la première organisée par les autorités depuis le début
des troubles au Tibet.
L’incident s’était produit au temple du Jokhang, dans la vieille
ville historique de la capitale tibétaine, où avaient eu lieu des
émeutes le 14 mars.
Le 9 avril, le président de la
région du Tibet, Qiangba Puncog a indiqué que 953 personnes avaient
été arrêtées après les émeutes de Lhassa du 14 mars.
Parmi celles-ci, quelque 362 s’étaient rendues d’elles-mêmes à la
police, mais 328 ont été libérées, "car ils avaient
commis des délits peu importants", a-t-il précisé lors d’une
conférence de presse à Pékin.
"Sur les 93 suspects placés sur la liste des
personnes les plus recherchées pour leurs activités violentes, 13
ont été arrêtés", a-t-il dit.
rappel des articles du
dossier "répression contre le peuple Tibétain"
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Info tibet, Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
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