Le
10 avril 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Militante
nationaliste, je m'inscris dans le processus d'émancipation qui doit
conduire les Corses au mieux vivre chez eux. Si je me présente à
ces élections cantonales, ce n'est pas dans le but d'aller chauffer
les bancs d'une assemblée départementale dont les membres se mettent
d'accord sur le dos des électeurs pour cumuler les mandats et se
faire une rente de situation. Comme tous les nationalistes, je suis
pour changer les choses de fond en comble.
Notre ville est
mal gérée, mal équipée et insalubre; ses habitants sont mal logés et
mal soignés, nos enfants n'y ont aucun avenir. Chaque fois que se
pose un problème grave, qu'il concerne la pollution, les pannes
générales d'électricité en plein hiver, la crise de l'hôpital, le
scandale financier de la SNCM, droite et gauche s'en renvoient la
responsabilité et se contentent de déposer des motions qui finissent
à la poubelle.
Ce qui est vrai
pour la ville est encore plus vrai pour le 6èmme canton.
-Voilà trente
ans maintenant que les émanations du Vaziu intoxiquent tout l'est
d'Aiacciu de Pietralba à Saint-Jean; personne ne bouge, sauf les
nationalistes.
-La crise
immobilière bat son plein, peu de logements décents à des prix
raisonnables; pourtant la police va construire un immense ensemble
d'habitations à Saint Joseph pour les policiers qui quadrillent la
ville pendant que les habitants du canton ne trouvent pas à se
loger.
-On
construit un Creps en Polynésie mais on ferme celui d'Aiacciu parce
que ni le député-maire ni le conseiller général n'ont eu assez de
caractère pour s'opposer au ministre des sports.
-Dans notre
canton une mère de famille ne peut circuler ni à pieds ni en
voiture. Les voies qui desservent nos quartiers comptent plus de
nids de poule que de goudron. Et l'on y voit plus de policiers que
d'employés de voirie.
-On circule mal
mais les contraventions pleuvent; dans notre canton-comme ailleurs
dans la ville, les citoyens ont peur d'une police uniquement
soucieuse de réprimer.
-Les rues sont
inondées à la moindre pluie et lorsque il pleut trop longtemps cela
tourne à la catastrophe: à quand la prochaine? Mais on trouvera
l'argent pour quadriller le quartier de caméras dispendieuses comme
dans le centre- ville; ce sera sans doute plus rapide que de
restaurer la piscine des Canetons, seule réalisation visible
depuis tant d'années.
-Pendant ce
temps l'accès au parc locatif social est prioritairement réservé aux
familles de fonctionnaires non corses qui débarquent chaque jour
pour mettre les Corses au pas, et cela dans toutes les
administrations.
Parce que ça les
arrange, les élus traditionnels, de gauche comme de droite, font
semblant de ne rien voir.
Il n'existe pas
de projet social pour le 6ème canton voué à la précarité, à
l'abandon et au mal vivre.
Ensemble battons
nous, et pas seulement le temps d'une élection
Pà un avvene nostru
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