Le
10 février :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte internationale)
Le dimanche 15 février à
partir de 18h au CICP 21 ter rue Voltaire 75011 Paris (Métro:
rue des boulets), organisé par le Cspb _ Paris. Entrèe libre, tables
de presse militantes, conférence, débat, projection film, rap
conscient: La K-Bine, pintxos et patxaran.
A toutes les personnes
solidaires avec le Pays basque
A toutes
les organisations politiques et sociales, aux mouvements populaires
révolutionnaires
A Toutes
les PLATEFORMES D'AMIES ET AMIS DU PAYS BASQUE DANS LE MONDE
ASKAPENA, organisation internationaliste basque, lance un appel en
faveur de la SEMAINE INTERNATIONALE DE SOLIDARITE AVEC LE PAYS
BASQUE qui aura lieu du 9 au 15 février 2009.
La
solidarité internationaliste avec le Pays basque ne date pas d'hier.
Le soutien en provenance de différents lieux et peuples du monde
envers, la lutte des femmes et hommes de la Gauche Indépendantiste
basque pour l'obtention d'un Pays basque indépendant et socialiste
vient de loin. Presque autant que la nouvelle genèse de cette
dernière étape qui, après des siècles de lutte dans d'autres
coordonnées historiques face aux États espagnol et français,
commencera en plein franquisme dans les années soixante.
Comment
oublier la vague de manifestations de 1969-1970, solidaires,
populaires et universitaires, dans l'État espagnol et dans toute
l'Europe, qui poussèrent les gouvernements d'Autriche, Suède,
Norvège, Allemagne Fédérale, Italie, France, Belgique, etc., à
protester face au dictateur Franco pour les neuf demandes de peine
de mort et les 752 anées de prison contre des militants de l'ETA?
Comment pourrions-nous oublier cette grande victoire de la
solidarité internationale et de la lutte du Pays basque contre le
procès de Burgos?
Autres
exemples de solidarité furent les mobilisations pour sauver la vie
de Txiki et d’Otaegi, pour empêcher qu'ils soient fusillés en
septembre 1975. Détentions d'intellectuels français à Madrid suivies
par leur expulsion de l'État espagnol, protestations solidaires
partout en Europe dirigées par des syndicats et des organisations
solidaires. Mise en évidence, cette haine déchaînée contre la
dictature franquiste et la solidarité en faveur des deux derniers
militants basques, avec trois espagnols, fusillés par le dictateur.
Ambassades et intérêts espagnols subirent de sérieux dégâts dans
toute l'Europe, Lisbonne, Stokolm, La Haye, Bruxelles, Rome et même
à Manhattan.
Nous ne
pouvons pas oublier les Journées Internationales contre la Centrale
Nucléaire de Lemoiz de l'été 1981, quand des personnes qui luttaient
contre l'énergie nucléaire venues de tous les recoins du continent
confluèrent à Algorta, répondant à l'appel des Comités
Antinucléaires Basques. Ils nous montrèrent les connivences du
nucléaire avec l'industrie de l'armement, avec le développement
capitaliste, en plus de nous aider à créer une immense vague
populaire qui enterra ce monstre d'imposition et folie capitaliste
qu'était Lemoiz.
Que de
douleur souleva ce mois d'août 94 à l'hôpital Filtro de Montevideo,
la Grève Générale contre l'extradition de trois Basques, contre leur
remise entre les mains de tortionnaires espagnols, des centaines de
personnes blessées, deux personnes assassinées parmi la foule
solidaire réunie, Morroni et Facal, des chiens, des gaz, bâtons et
sabres utilisés contre l'IMMENSE solidarité avec le Pays basque.
Nous portons profondément ce “Lacalle fascista, vos sos el
terrorista” (“Lacalle fasciste, c'est vous le terroriste”).
Et les
Comités de Solidarité avec le Pays basque et les plateformes des
Amies et amis du Pays basque organisées depuis peu, démontrent et
confirment à nouveau que la volonté d'un Pays basque libre et
socialiste ne marche pas seule, mais qu'elle est très bien
accompagnée.
Ce sont nos
meilleurs haut-parleurs, leurs dénonciations des tortures, des
illégalisations, du refus d'une logique démocratique… Ils sont aussi
une de nos nécessités.
Les États
espagnol et français se sont unis pour en terminer avec le peuple
basque par tout moyen, utilisant la répression à fond contre
n'importe quel mouvement ou organisation représentant le moindre
secteur du peuple basque. Ils ne se gênent pas pour changer les
lois, les codes pénaux, tout est bon pour maintenir le maximum
d'années possibles les prisonnières et prisonniers politiques
basques en prison, tout est bon pour incarcérer la jeunesse, les
personnes qui luttent pour une Pays basque libre.
Le motif de
cette déraison nous le connaissons par la bouche du collectif
incarcéré dans le macro-procès 18/98: “Pour rendre impossible la
démocratie basque, celle qui possibiliterait la création d'un État
basque si ainsi en décidait la majorité en Pays basque. Envers cela
et l'indépendance, ils font preuve d'une véritable panique. Ainsi
qu'envers la possibilité que l'égalité, le respect et la solidarité
remplacent l'imposition, la négation et la guerre qui sont les
principes guidant les relations entre les peuples prisonniers dans
les États espagnol et français”.
Et notre
objectif est également clair, comme l'avait dit Juan Paredes Manot “Txiki”,
un jour avant d'être fusillé: “Nous
ne devons pas oublier notre objectif: la création d'un État
Socialiste Basque, objectif pour lequel sont tombés et ont donné la
vie beaucoup de militants révolutionnaires, alors aura été atteint
notre objectif et vous pourrez construire une société nouvelle, sans
classes, où n'existe pas l'exploitation de l'homme par l'homme”.
Pour atteindre ces objectifs nous avons besoin de la solidarité
internationale, nous avons besoin d'avancer ensemble avec toutes les
personnes qui comprennent notre désir de liberté et qui veulent nous
accompagner sur notre chemin.
Nous espérons que cette semaine soit une nouvelle rencontre dans la
lutte, une nouvelle avancée de la solidarité internationaliste.
DÉMOCRATIE ET AUTODÉTERMINATION POUR LE PAYS BASQUE
Dossier
" Sulidarità Euskadi
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Unità Naziunale, Archives du site.
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