Hier, la police a interpellé l'ancien prisonnier Peio Fagan, à son domicile de Bidart, dans laquelle elle a effectué une perquisition. Les deux autres personnes interpellées sont Jeanine Tapia à Ciboure, et Mathieu Tuya à Bidart.

Par ailleurs, les deux personnes qui ont répondu à la convocation et qui ont finalement été placées en garde à vue sont Jean-François Ampo (Ciboure) et Maialen Suhats (Bidart). Cette semaine, au moins six personnes ont reçu la convocation de la Police. Certains devront se rendre au commissariat demain.

Financement

Récemment, Askatasuna a dénoncé les procédés inhérents à l'enquête sur le financement de la mouvance abertzale. «La théorie de départ selon laquelle Batasuna financerait la lutte armée par le biais des bars associatifs s'étant effondrée à la suite des déclarations du Procureur Jean-Claude Marin, les autorités françaises ont retourné l'hypothèse, cherchant maintenant à prouver que c'est la lutte armée qui finance ces bars», explique le mouvement anti-répressif.

L'objectif de ces gardes à vues et ces convocations est de ficher de façon massive les militants, d'après lui. «Des dizaines de personnes sont inquiétées, parfois, pour un simple chèque de soutien !», s'inquiète Askatasuna. Par ailleurs, il dénonce que la convocation est un piège. En effet, plusieurs personnes convoquées ont fini par être placées en garde à vue. C'est pourquoi, Askatasuna appelle à se méfier de toute question anodine posée par les agents de police.

En solidarité avec les personnes interpellées hier, près de 20 personnes se sont rassemblées à Bidart et 50 à Ciboure.

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