Le
20 février 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte internationale)
En clôture de la « semaine
anticoloniale 2009 » (du 14 au 24 février), ce mardi 24 février aura
lieu au CICP (21 Ter, rue des Boulets 75011 Paris), le « banquet
anticolonial » où sera désigné le « colonialiste de l’année 2009 ».
Guerre à Gaza, grève générale en Guadeloupe, annexion illégale de
l’île Comorienne de Mayotte, amplification de la crise économique
par l’usage du Franc CFA en Afrique, cette année le colonialisme a
continué à sévir.
Le collectif de plus de 50
associations et organisations participants à la semaine
anticoloniale et les internautes participants au sondage sur le site
anticolonial.net vont désigner celui ou celle qui aura par sa
cruauté, ses actes ou paroles colonialiste aura bien mérité le «
prix du colonialiste de l’année 2009 ».
Ainsi, parmi les nominés, on
pourra retrouver des politiques comme le secrétaire à l’Outre-mer
Yves Jego, le « Béké » Alain Huygues-Despointes, Brice Hortefeux,
Tzipi Livni ou Avigdor Lieberman mais aussi des entreprises comme
Areva, Total, Suez ou encore de nombreux autres colonialistes qui
peuvent encore être proposés en ligne sur le site anticolonial.net.
Agenda de la
semaine anticoloniale (mis à jour)
Edition 2009 de la semaine
anticoloniale ->
http://www.anticolonial.net
du samedi 14 au mardi 24 février
« Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les
histoires de chasse continueront à glorifier le chasseur » (proverbe
africain). - Voila pourquoi, entre autre, l’histoire coloniale si
peu glorieuse pour les pays du nord dit démocratiques est déformée
si ce n’est purement et simplement occultée. C’est, entre autre,
parceque le travail de mémoire n’a pas été fait que le colonialisme,
une forme particulièrement violente de cette malédiction qu’est
l’exploitation de l’homme par l’homme, base naturelle du capitalisme
prédateur dont la crise qui s’annonce est la dernière illustration.
Il ne suffit pas d’en rejeter la responsabilité sur les classes
exploiteuses de l’époque pour se rassurer. Notre époque génère des
formes de colonialisme tout aussi inexcusables : pillage des
ressources minières, esclavagisme indirecte par l’organisation de la
dette, incitation à la violence par la vente d’arme, provocation des
famines par spéculation sur la nourriture des plus pauvres, etc. .
C’est l’objectif de la semaine anticoloniale, du 14 au 24 février de
d’aider à prendre conscience de ce qu’est le colonialisme d’hier et
d’aujourd’hui afin d’éviter un monde invivable à nos enfants. Les
évènement antillais de ces dernières semaine en sont une
illustration. S’il ne sont pas pris en compte dans cette semaine
anticoloniale, ce n’est pas que les organisateurs n’aient pas
conscience de l’origine coloniales du malaise mais qu’un collectif
aussi large que celui de la semaine ne peut réagir à chaud et sans
concertation préalable.
Rens. sur
www.anticolonial.org
Origine de la semaine Anti-coloniale. Le 23 février 2005,
l’Assemblée nationale votait une loi scélérate sur le bilan positif
de la colonisation alors que pendant plus de quatre siècles la
France a participé activement à la traite négrière, à la déportation
des populations de l’Afrique sub-saharienne, a massacré et imposé sa
loi sur des dizaines de peuples dont elle a pillé les richesses,
détruit les cultures, ruiné les traditions, nié l’histoire, effacé
la mémoire, nié les forfaitures subies dans les colonies de
l’Océanie, d’Indochine, du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne, de
Madagascar, ..... La loi de 1955 sur l’état d’urgence employée de la
Guerre d’Algérie à la Nouvelle Calédonie a été utilisée directement
dans les cités et les quartiers populaires contre ceux qui sont déjà
discriminés à l’embauche, au logement, à la santé, à l’école et aux
loisirs, contre les premières victimes de l’exclusion sociale et de
la précarisation. En 2007, Nicolas Sarkozy en instituant un
ministère dit de “l’identité nationale” et en tenant des discours à
la gloire de la colonisation (à Marseille, Toulon et Dakar) légitime
une vision colonialiste de la société, de l’histoire et de l’Etat.
Le 26 févier 1885, la Conférence internationale de Berlin réunissait
les puissances occidentales qui, au nom de leur prétendue mission
civilisatrice et humanitaire, dépeçaient l’Afrique pour se partager
des empires coloniaux.
Objectifs de la semaine Anti-coloniale. Nous partons de deux
constats :
il y a occultation de la mémoire, de l’histoire de la colonisation
française, cette page sombre de l’histoire nationale. Ensuite, dans
la France d’aujourd’hui, les discriminations touchent
particulièrement les descendants des colonisés, notamment en ce qui
concerne le logement, le travail et l’éducation. Pour cela, nous
voulons :
- Informer sur les enjeux d’hier, d’aujourd’hui et de demain de l’anti-colonialisme.
- Promouvoir les valeurs de l’anti-colonialisme et de l’égalité. -
Donner une plus grande visibilité à l’anti-colonialisme.
- Permettre le développement d’une mémoire partagée par tous en
organisant une vraie réflexion sur le passé colonial.
- Lutter contre l’impunité des crimes coloniaux - Reconnaître la
responsabilité des pays colonisateurs et esclavagistes.
- Permettre de lutter contre les discriminations héritées de notre
histoire coloniale.
Non, la colonisation n’a pas joué un rôle positif, car elle s’est
toujours fondée sur la violence, l’humiliation, la dépossession… La
supériorité d’un peuple sur un autre, le racisme étant son fondement
exclusif, est en soi inacceptable. Cette “Semaine anti-coloniale”,
est organisée au niveau local, régional, national et international.
Elle réunit chaque année tous les militants associatifs, syndicaux,
politiques, français et immigrés, voulant rendre visible la mémoire
et l’actualité de l’anti-colonialisme sous toutes ses formes. Un
collectif national organise la semaine Anti-coloniale pour fédérer
autour de ce projet commun toutes les énergies.
Ensemble exigeons :
- L’abrogation de la loi du 23 février 2005 et la reconnaissance par
l’Etat Français de sa responsabilité dans les crimes coloniaux.
- La fin des rafles et des expulsions, la régularisation des sans
papiers.
- La Suppression du Ministère liant identité nationale et
Immigration.
- Le retrait des administrateurs de la banque de France des conseils
d’administration des banques centrales africaines.
- La suppression des dernières colonies françaises. De nombreuses
autres actions et initiatives sont organisées.
Découvrez-les sur
www.anticolonial.org
Ont participé, parrainé ou soutenu la semaine anticolonial 2008 :
CADTM, MRAP, CEDETIM, FTCR, Au Nom de la Mémoire, ACG (Agir contre
la Guerre), ATTAC, AFASPA, UNADE, Les Ambassadeurs de la mémoire,
CAAC-Comores, Ishtar, L’Yeux Ouverts, Cercle Frantz Fanon, ACCA,
Maison d’Europe et d’Orient, ACB, Resisting Women (femmes en
résistance), ZEP, Voie Démocratique, Baraka, FETAF, Espace
L’Harmattan, AIDSPK (Solidarité avec le Peuple Kanak), Collectif
Féministe pour l’Egalité, Peuples sans frontières, FTCR, ATMF, COPAF,
UPG, Fraternité Franco-Africaine (FFA), Centre culturel Kurde, IPAM,
Fraternité franco-africaine (Toulouse), Actus Tchad, AFASPA
(Association Française de Solidarité avec les Peuples d’Afrique),
Droit Devant, MPE, La Plateforme Panafricaine, Rouge, Radio Soleil,
Radio Fréquence Paris Plurielle 106.3 FM, Politis, APPA... avec le
soutien de : Alternatifs, Les Verts, PCF, PCOF, LCR ...
La semaine anticolonial 2009 : 4 ans après le vote de la loi du 23
février 2005 qui fait l’apologie du colonialisme, ce texte n’est
toujours pas abrogé. Nous constatons les discriminations qui
touchent particulièrement les descendants des peuples colonisés
(logement, travail, éducation…) et l’occultation de la mémoire de
l’histoire de la colonisation française, des luttes d’émancipation
des peuples et de la réalité coloniale et néocoloniale
d’aujourd’hui. L’actualité : -Volonté d’annexion d’une île des
Comores par la France - Massacre de Gaza dans le cadre d’une
radicalisation de la politique coloniale de l’Etat d’Israël - Les
grèves, manifestations… en Guadeloupe, Martinique qui se développent
contre une politique héritée du système colonial - Les conséquences
désastreuses de la crise financière en Afrique accentuées par le
maintien du système du Franc CFA et de la dette. Il faut donc sortir
de cette logique infernale.
Les points forts de cette semaine :
Les initiatives de la Semaine Anti-coloniale sont annoncées sur le
site
www.anticolonial.org dont les 5 temps-forts :
samedi 14 février de 10h à 17h30 :
Colloque "dernières colonies françaises"
mercredi 18 février : Soirée
du livre anti-colonial 19h30 à 20h30
vendredi 20 février :
Colloque Franc CFA 19h30 Mairie de Montreuil
samedi 21 février :
manifestation Anti Coloniale à 14h rassemblement Place des droits de
l’Homme
mardi 24 février : Election
et remise du prix du "colonialiste de l’année" au cours du banquet
Présentations des actions
samedi 14 février de 10h à 17h,
Colloque consacré à l’occupation illégale de l’île comorienne de
Mayotte et réalisé dans le cadre de l’édition 2009 de la semaine
anticoloniale. Depuis plus de 33 ans la France refuse de se mettre
en conformité avec le droit international. Elle veut faire de l’île
comorienne de Mayotte son 101e département, à l’issue d’un
référendum prévu le 29 mars 2009. Référendum qui est d’ores et déjà
condamné par les Nations Unies et l’Union africaine. A partir de cet
exemple sera analysé la politique et les méthodes du colonialisme
français vis-à-vis de ses dernières colonies et les actions à mettre
en œuvre pour y résister. Action de : Lieu : Bourse du Travail,
salle Léon Jouhaux, 67 rue Turbigo Paris 3ème, M° République - Rens
: Le CAAC (Collectif des Associations et Amis des Comores)
06-99-93-10-20
caac.comores@gmail.com
/ :
www.anticolonial.net --- Signez la pétition sur :
www.sos-comores.org
samedi 14 février à 20h :
Projection-débat ’Un Aller simple pour Maoré’ et débat avec Agnès
Fouilleux, la réalisatrice et le Collectif des Associations et Amis
des Comores (CAAC Comores) - Le 29 mars se déroulera à Mayotte un
référendum illégal selon le droit international, destiné à faire
départementaliser l’île. Ce référendum fait écho au référendum de
1975 sur l’ensemble de l’archipel qui aurait du aboutir selon le
droit international à une indépendance totale de l’archipel, et,
pendant lequel des pressions violentes ont été exercées à Mayotte
sur les populations. La françafrique est historiquement associée par
les acteurs communs, tel que le mercenaire Bob Dénard, au destin des
Comores. Cette départementalisation aboutira à de nombreuses
aberrations sociales, économiques, culturelles, démographiques qui
feront perdurer encore longtemps des dangers de tensions politiques,
qui pourraient aller jusqu’à une nouvelle crise violente. De
nombreuses familles sont séparées, une large part de la population à
Mayotte est clandestine et le restera. Culture et religion
(musulmane) sont communes et les migrants européens sont
ultra-minoritaires. La politique contraire aux droits humains de
Sarkozy aggrave quotidiennement la violence de la situation, et des
milliers de comoriens, les morts ‘Balladur’ sont déjà morts dans les
tentatives de passages entre les îles. L’ensemble constitue un
scandale pour l’instant occulté, digne de l’ensemble de l’histoire
coloniale et néocoloniale française. Lieu : Espace Saint-Michel, 7
Place St Michel, Paris 5è - Rens. 01 44 07 20 49,
cinemasaintmichel.free.fr
http://www.anticolonial.net
http://www.lesfilms.info
samedi 14 février à 20h
Théatre anticolonial : "Ma guerre d’Algérie" Une pièce témoignage
plein de poésie et d’humilité de et par Bernard Gerland suivie d’un
débat à ne pas rater - Tarif 5€ - Lieu : Cave à Théatre, sous
l’école Jean-Moulin, 58 rue Estienne d’Orves à Colombes (92) - Rens
contact@anticolonial.net
http://www.anticolonial.net
mardi 17 février à 19h :
Conférence-Débat : Un nouveau cycle de luttes sociales et politiques
en Afrique sub-saharienne. La crise alimentaire a été un puissant
catalyseur des contestations sociales sous-jacentes. Mais depuis le
milieu de la décennie, la multiplication des soulèvements témoigne
des mutations et recompositions du mouvement social en général, du
mouvement syndical en particulier. En retour, si la question sociale
domine les revendications, la question politique et démocratique
surgie immédiatement dans les manifestations - Lieu CICP, 21 ter,
rue Voltaire, 11e, M° Rue-des-Boulets ou Nation - Rens.
http://www.anticolonial.net/spip.php
?article246
www.survie-paris.org
mardi 17 février à 20h :
Conférence-débat, Mercenaires, services et néocolonialisme en
Afrique, avec Robert Lejeune (AFASPA) etc. - lieu : CICP 21-ter rue
Voltaire Paris 11ème, M° les Boulets - Rens. 01 49 93 07 60 / fax :
01 49 93 08 31 /
afaspa@wanadoo.fr /
www.afaspa.com
mercredi 18 février de 19h30 à 23h30
: Soirée du Livre Anticolonial organisé par dans le cadre de
la Semaine Anticoloniale 2009 par les librairies Ishtar, Le Point du
Jour & Envie de Lire - Il s’agit de rendre hommage au combat
anticolonial et anti-impérialiste des peuples en ces temps de
recolonisation et de tentatives pour justifier le bilan tragique du
colonialisme. À une époque où la chosification marchande s’étend à
toutes les sphères de l’existence il est plus que jamais necesssaire
de revitaliser la pensée anti-impérialiste, anticolonialiste,
antisioniste, antiraciste et anticapitaliste comme un élément du
combat de l’humanité pour l’émancipation. Programme : Remise du Prix
du Livre Anticolonial à l’ouvrage : Petit précis de remise à niveau
sur l’histoire africaine à l’usage du président Sarkozy (La
Découverte, oct 08) - Spectacle-théâtre "Mayombé Bombé" : un homme
dans le manteau noir de la nuit. Par Toussaint Carilien -
Expressions artistiques et plastiques avec Chantal Viaud, Nestor
Mensah, Benoit Moreau &Julien Signolet. - Lieu Centre Culturel La
Clef, 21 rue de la Clef, Paris 5è - Rens. 01 43 29 33 08 / 01 43 26
20 17 / 01 46 70 35 03
contact@espace-ishtar.fr
www.anticolonial.net
www.espace-ishtar.fr
vendredi 20 février de 19h à 23h
: Colloque sur “Le Franc CFA à l’heure de la crise internationale“
(Franc des Colonies Françaises d’Afrique) animé par le CADTM, avec
Nicolas Agbohou, auteur de “Le Franc CFA et l’Euro contre
l’Afrique“, professeur d’Economie et François Ndengwe, professeur
d’Economie. - Lieu : Salle des fetes de la mairie de Montreuil,
place de l’Hotel de ville de Montreuil Place Jean Jaurès -
www.survie-paris.org
http://www.anticolonial.net
samedi 21 février de 14h à 17h30
: Grande manifestation Anti-coloniale : Rassemblement à la
Place des Droits de l’Homme au Trocadéro Paris 16ème, puis, en
fonction de la situation ce jour là :convergence unitaire vers
l’Elysée. - Rens. 01 40 90 05 15
http://banlieue-monde.blogspot.com/
samedi 21 février :
Commémoration de la mort de Missak Manouchian - Le 21 février 1944,
les nazis assassinaient un groupe de 23 résistants de la
Main-d’oeuvre Immigrée, arméniens, juifs polonais, juifs hongrois,
espagnols, italiens, dirigé par le résistant communiste arménien
Manouchian., restés dans l’histoire sous le nom de l’Affiche rouge.
Manouchian combattait le fascisme le racisme, le nationalisme et le
colonialisme. - Rens. 01 40 90 05 15
http://banlieue-monde.blogspot.com
lundi 23 février de 15h à 19h
: Conférence La République Démocratique du Congo face à la
recolonisation, Intervenants : Mawete Makisosila (Homme de culture,
spécialiste des cultures et civilisations Kongo) ; Robert Kongo
(Journaliste, sociologue). En présence de Noël Mamère, Député. -
Lieu : Assemblée Nationale, 101, rue de l’Université, Paris 7è, M°
Assemblée Nationale ou Invalides - Rens. 06 12 06 68 72
unionducongo@gmail.com
Inscription obligatoire. Une pièce d’identité sera demandée.
http://unionducongo.blogspot.com/
mardi 24 février : Banquet de
la nuit Anti-coloniale Repas et remise du prix du colonialiste de
l’année 2009. CICP, 21ter rue Voltaire, 75011 Paris 11è, M° Boulet -
Réservation à
contact@anticolonial.net
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
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