La Lutte de Libération
Nationale, c'est l'occupation constante de tous les terrains qui
concernent la Lutte Institutionnelle, la lutte de masse et la
lutte armée.
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Lutte internationale -
BELLACIAO.ORG - Plus de 30 000 personnes dans les rues de paris en
soutien à la Guadeloupe
Le
21 février 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte internationale)
Plus de 30.000 personnes ont défilé durant plus de
deux heures de la place de la République à celle de la Nation
derrière une banderole "Continuité Liyannaj kont Pwofitasyon"
("collectif contre l’exploitation outrancière") encadré par un
service d’ordre dont les membres portaient des tee-shirts noirs
siglés en lettres blanches "sécurité CLKP", cet après midi du 21
février en solidarité "avec les mouvements initiés en Guadeloupe
contre la vie chère", à l’appel du collectif "Continuité LKP" (Liyannaj
kont Pwofitasyon), soutenu par des syndicats et des partis de
gauche. Un cortège qui comportait bien sûr beaucoup d’originaires
d’Outre-mer mais aussi beaucoup de métropolitains.
La CGT était
particulièrement présente dans ce défilé avec des banderoles des
services publics de la Poste, de la Santé où exercent de nombreux
"Domiens". On a entendu et lu dans ce cortège des slogans tels que :
"La Gwadloup sé tan nou, la Gwadloup a pa ta yo" ("la Guadeloupe
nous appartient, la Guadeloupe n’est pas à eux"), "Solidarité,
solidarité !", "la vie est chère sous les cocotiers", "200 euros ici
aussi, yes we can", "Dom-Tom métropole solidarité", "Chômage :
Hexagone 8,1%, Guadeloupe 22,7%", "Liberté, égalité, fraternité,
pour qui ?", ou encore "Non à la répression, oui à la négociation"
et "Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion : ce combat est le
nôtre".
"Nous sommes ici en
solidarité avec la Guadeloupe ! Nous sommes ici en solidarité avec
la Martinique ! Nous sommes ici en solidarité avec la Guyane ! Nous
sommes ici en solidarité avec La Réunion", a lancé, juché sur un
camion-sono et sous les acclamations et les applaudissements de la
foule, l’acteur Luc Saint-Eloy, figure de la communauté antillaise.
"Peuple de France,
nous voulons vous signifier que nous avons soif d’égalité !", a-t-il
poursuivi. "Nous sommes en deuil. La Guadeloupe nous regarde, la
France nous regarde, mais le monde nous entend !"
Le comédien
Jean-Michel Martial, également présent dans le cortège, a expliqué
être venu parce qu’un "homme est tombé alors qu’il était debout pour
défendre ses droits. Je porte le deuil de cet homme". "Je suis là",
a-t-il ajouté, "pour que les négociations qui ont commencé puissent
aboutir à ce que chacun retrouve sa place sur l’échiquier, mais une
place équitable".
Dans la foule, une
rangée de portraits de Jacques Bino, le militant du Snadgi de la CGT
Guadeloupe tué par balle dans la nuit de mardi à mercredi, était
brandie par les militant CGT des Impôts.