Le 25 février 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  A l'appel du STC à se rassembler devant les préfectures d'Aiacciu et de Bastia en solidarité avec les Antilles en lutte, une cinquantaine de personne se sont donc réunis dès 18 sur le cours Napoléon. Avec les syndicalistes du STC, et de la CGT présente, les militants de Corsica Libera ont procédé à une distribution de tract.

Pour le STC, Maidée Santoni a fait une déclaration, et pour Corsica Libera, c'est Pierre Poggioli qui a lu le texte du tract.

Le texte du tract :

Depuis le 20 janvier, la grève générale paralyse la Guadeloupe. Les grévistes réclament, notamment, une hausse de 200 euros sur les salaires, les retraites et les minimas sociaux, ainsi  que des baisses de prix sur les biens de consommation courante, en particulier la baisse immédiate de 50 centimes du prix du carburant et le gel des loyers pour une période indéterminée.

Des manifestations d’une ampleur sans précédent depuis très longtemps ont eu lieu à Pointe-à-Pitre et à Fort de France.

Les tentatives de négociation du secrétaire d’état pour l’Outre-mer, de ses médiateurs et du Préfet, représentant du pouvoir colonial français, n’ont pas abouti car elles ont ignoré les légitimes revendications du peuple Guadeloupéen.

Pouvoir français et patronat font bloc face à toutes les revendications, exigeant la fin de la grève avant d’ouvrir des discussions. Ce que refusent les grévistes.

La priorité pour l’état français, bien évidemment, a été d’expédier en Guadeloupe et Martinique des renforts de gendarmerie impressionnants pour faire peur aux grévistes et les contraindre par la force à céder. Malheureusement avec l’aggravation de la situation, un syndicaliste a payé de sa vie de l’emballement de la situation.

En Caraïbes comme en Kanaky, sous domination coloniale française et comme en Corse, les méthodes restent les mêmes.

Corsica Libera tient à affirmer son soutien total aux travailleur(se)s et aux peuples Guadeloupéen, Martiniquais, Réunionnais et Guyanais.

Corsica Libera condamne une fois de plus la politique colonialiste de l’Etat français, tout en félicitant les grévistes pour leur exemplarité dans la lutte et dans la Grève Générale.

Leur engagement a valeur pour le peuple et les travailleurs Corses, au vu de la situation économique catastrophique de l’île, sur fond de vie chère, de décorsisation et de chômage, de loyers exorbitants, alors que l’exclusion sociale se développe et que les Corses ne peuvent plus accéder à la propriété et à l’emploi.

En Corse comme aux Caraïbes, seule la lutte paie !

L’Etat français doit s’engager vers de véritables solutions pour ces peuples et leurs travailleurs

Solidarité avec les peuples des Antilles

Corsica Libera

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