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Répression - Colonna contre Sarkozy: audience au fond le 4 mars

Le 21 janvier 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  Le tribunal de grande instance de Paris doit examiner le 4 mars prochain les poursuites engagées par Yvan Colonna contre Nicolas Sarkozy pour avoir porté atteinte à sa présomption d'innocence lors d'un déplacement en Corse, en janvier 2007, puis lors de son discours d'investiture comme candidat de l'UMP à la présidentielle, a-t-on appris auprès d'un de ses avocats, Me Pascal Garbarini.

Le berger de Cargèse a déjà été débouté dans ce dossier le 4 avril 2007 par un juge des référés du TGI de Paris, et avait décidé par la suite d'attaquer au fond.

Le 4 juillet 2003, jour de l'arrestation d'Yvan Colonna après quatre années de fuite, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, avait déclaré que la police avait interpellé "l'assassin du préfet" Claude Erignac abattu en février 1998. Des propos qui n'avaient pas fait l'objet de poursuites alors qu'ils sont attentatoires à la présomption d'innocence.

Mais le ministre a récidivé, selon la défense d'Yvan Colonna, le 5 janvier 2007, lors d'un déplacement en Corse, où il lui a été demandé s'il considérait toujours le "berger de Cargèse" comme l'assassin du préfet. "Si. Vous le savez, il n'y a pas que moi qui le pense. Sinon je ne pense pas qu'on l'aurait gardé en prison", a rétorqué Nicolas Sarkozy.

Les avocats d'Yvan Colonna avaient attaqué suite à son discours du 14 janvier 2007, que le candidat de l'UMP avait dédié en partie à Mme Erignac. S'il y parle de "l'assassin présumé", il traite aussi les "cagoulés et les poseurs de bombes" de "meurtriers" et de "lâches".

La défense de Nicolas Sarkozy soutiendra qu'on ne peut pas poursuivre le chef de l'Etat qui bénéficie d'une immunité, même pour des faits antérieurs à son élection.

Yvan Colonna, qui clame toujours son innocence, a été condamné le 13 décembre 2007 par la Cour d'assises de Paris à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir assassiné le préfet Erignac. Il a fait appel et son procès doit commencer à Paris le 9 février.

Dossier : Répression/Rapprochement
Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

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