Le
22 Janvier 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) L'augmentation
de la population insulaire saluée par les tenants de la colonisation
de peuplement et de la francisation à outrance ne représente pas
selon le site internet Corse Economie un bon modèle de développement
économique. Non seulement, la disparition du peuple corse est
programmée depuis des années, mais aussi sa survie économique afin
d'accentuer cette
dépendance vis-à-vis de la France.
Dès les années 80, le constat est édifiant et les
nationaux alertaient le peuple corse à travers la diffusion d'un
document d'analyse générale : "La dépendance est totale pour tout ce
qui est à la base d’une société : l’Energie, l'alimentation. Les
moyens de transport, les outils et les machines, les médicaments et
les équipements de sante... La plus grande partie de ce qui est
vital pour le peuple Corse est importée de l’extérieur.
La dépendance
économique est accentuée parce que les seules activités qui marchent
peu près sont a la remorque éléments extérieurs le tourisme, le
bâtiment, quelques productions agricoles (le vin, les clémentines).
Pour ces activités, dépendance veut dire fragilité."
La dépendance ne
tombe pas du ciel. Comme une chaine, tous les maillons ont été
forgés dans l'histoire ancienne et récente. L'agriculture et
l'élevage ont été ruinés. L'artisanat et la petite industrie ont été
détruits. L'insularité est devenue un handicap pour les plus grands
profits des exportateurs français. L'économie Corse est vidée de sa
substance.
La chaine de la
dépendance est mise en place : elle contraint le peuple Corse a
l'exil et à la disparition.
Ce type de développement
signifie la mort de notre peuple. Travailler, c'est édifier son
pays. La Corse appartient aux Corse, C'est eux qui l’ont préservée,
fertilisée, construite au cours des siècles. C'est à eux seuls de la
développer.
Tous
les jours, poussés par le chômage, de nombreux Corses doivent
s'exiler alors que les non-Corses débarquent en masse avec leurs
emplois réservés.
Ainsi, d'année en année, le peuple Corse se dilue un peu plus pour
finir un jour par être définitivement absorbe par les allogènes
(NDLR : dans le texte d'origine) (colonisation de peuplement).
Les
chiffres parlent d'eux-mêmes.
C’est un véritable génocide par substitution que subit le peuple
Corse actuellement. A rythme-là, si rien n’est change, dans quelques
années, notre peuple sera réduit a des dimensions de petite tribu.
Les
rescapés qui la composeront, classés pourquoi pas « espèce
protégée » feront la Joie des ethnologues et des touristes en mal
d'exotisme.
Le
peuple Corse est en danger de mort
Ce
bilan s'aggrave (autant plus si l’on sait que pour 1 600 naissances
Corse (2 600 en tout), il y a 1 000 décès.
40%
des communes rurales ont enregistre 300 décès pour aucune naissance
certains villages de l'intérieur sont complètement mort.
Plus
de décès que de naissances - Vieillissement – Inactivité
La
force d’une nation se mesure à sa population active
Les
Corses sont de moins en moins maitres chez eux
Bientôt tous les postes clés, tous les leviers de commande seront
contrôlés par les étrangers"
Voilà une partie de l'analyse du site Corse Economie en 2009 :
En 2006, le taux de natalité
était en Corse, estimé par corse-économie, à 1,58 enfants par femme
en âge de procréer. An 2000, les décès domiciliés sont à peine moins
nombreux que les naissances domiciliées. L’excédent de naissances
n’a pas dépassé 100 individus depuis 2001. Le solde naturel de la
Corse est quasi-nul, la croissance de sa population ne peut donc
être endogène, comme disent les économistes.
Reste que la population croît quand même et fortement. C’est grâce à
une forte attractivité en termes d’immigration. Le solde migratoire
explique la totalité de cette croissance. Cette immigration doit se
comprendre au sens de nouveaux arrivants en Corse, qu’ils soient
français ou étrangers.
Le problème de ce modèle démographique est qu’il n’est pas « bon »
pour la croissance future de la Corse. En effet, la population corse
n’est pas dynamisée par cet afflux, elle continue en fait à
vieillir. Ce phénomène est général dans tous les pays européens et
ne constitue donc pas une surprise, mais son ampleur est marquée en
Corse. Pour se rendre compte de la structure de la population par
âge, on peut utiliser les taux de dépendance, c’est à dire le
rapport entre une classe d’âge et la population en âge de
travailler.
Pour les plus de 64 ans (taux de dépendance = + 65 ans / 15-64 ans),
le taux est de 30 % en Corse. Pour les moins de 15 ans, le taux est
de 24 %. La population corse est la plus âgée parmi les autres îles
qui lui sont comparables.
la
suite ici sur le
site de Corse Economie
En
conclusion, plus que jamais, le constat est clair, le peuple corse
est voué à disparaitre !
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
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