Le 9 juillet 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  3 jeunes corses avaient été interpellés mardi matin très tôt dans la matinée dans le cadre d'une enquête sur la manifestation du 4 avril. Un militant de Corsica Libera avait été interpellé dans le cadre de l'enquête sur le mitraillage du tribunal préfabriqué d'Aiacciu.  Patrick T. a été déporté dans la journée de son interpellation sur paris. Un des 3 jeunes interpellé, a été présenté en comparution direct à un juge : 1 mois sous contrôle judiciaire, libre mais il lui est interdit de faire la moindre faute...

Et  la veille, 4 autres corses avaient été interpellé dans le cadre de l'enquête sur deux actions contre des véhicules privés de gendarmes revendiqués par le FLNC 1976. Sur les 4 interpellés du lundi matin, 3 sont frères, un a été libéré et deux incarcérés à Borgu en attendant le débat contradictoire de vendredi.

Ces 8 interpellations interviennent dans un contexte corse où tous les services de police sont en train de mettre en coupe réglée la Corse et les Corses. Dans tous les domaines y compris les plus anodins. Il n'y a pas une semaine en Corse, où des témoignages de corses victimes lors d'interpellations dénoncent les coups, des insultes, des menaces, y compris lors d'un banal contrôle routier qui peut vite dégénérer en interpellation violente.

Jeune interpellé dans un bar et tabassé en règle dans la rue sur Bastia, autre jeune roué de coups à l'intérieur du commissariat, interpellations musclées tous' azimut, portes défoncées, menaces verbales sur les parents de mineur, pressions diverses, insultes anti corses... Tirs tendus intentionnels lors de manifestation...

La pacification a débuté dès l'arrivée de la France sous Pasquale Paoli mais plus récemment dans les années 80 Charles Pasqua avait imposé le concept "tirez je vous couvre", aujourd'hui nous assistons à un mélange des deux : "Devenez de bons petits citoyens français dociles, sinon...".

Nicolas Sarkozy l'avait promis aux corses ! La main tendue pour tous ceux qui prêteront allégeance à la France et le point fermé à tous ceux qui penseraient toujours "corse".

Aucune mise en examen n'a été retenue contre les deux frères Colonna concernant l'action contre des véhicules de gendarmes à Corti, pourtant il sont présentés en comparution directe vendredi 10 juillet.  Le président les condamne à 6 et 9 mois fermes !

Dossier : Répression/Rapprochement
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