L'attentat qui n'a fait que des dégâts matériels s'est produit aux alentours de 06H00.

Les démineurs se sont rendus sur les lieux.  Un périmètre de sécurité a été mis en place.

Il s'agit de l'ancienne Gendarmerie de Vescuvatu où se trouve deux familles. La nouvelle gendarmerie se trouve à PENTA DI CASINCA.

Le fils d'un gendarme, âgé de 20 ans, a été projeté par le souffle de l'explosion sans être touché alors qu'il se rendait à son travail à vélo», a dénoncé le directeur de cabinet de la préfecture de Haute-Corse, Antoine Poussier. Trois familles de gendarmes et sept gendarmes mobiles de l'escadron de Sarreguemines venus en renfort en Corse pour l'été, se trouvaient dans la gendarmerie au moment de l'explosion.

Une fourgonnette volée aurait servie pour l'attentat, placée le long du bâtiments.

Le dernier attentat à la voiture piégée remonte en décembre 2006. Un cantonnement de CRS basé à Furiani, non de loin de Bastia, avait été visé. Quelques mois plus tôt à Corte, en mai 2006, un attentat à la voiture piégée avait pulvérisé une partie du mur d'enceinte de la gendarmerie, choquant deux militaires.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a condamné "avec fermeté" mercredi l'attentat à la voiture piégée qui a visé quelques heures plus tôt la gendarmerie de Vescovato, en Haute-Corse, dénonçant un "acte totalement irresponsable" qui "aurait pu faire des victimes".
"Je condamne avec la plus grande fermeté l'attentat odieux commis, à 6 heures du matin, à l'aide d'un véhicule piégé contre la gendarmerie de Vescovato (Haute-Corse)", déclare M. Hortefeux dans un communiqué. "La puissance de l'explosion aurait pu faire des victimes", dit-il.
Le ministre de l'Intérieur déclare avoir donné pour instruction "que tout soit mis en oeuvre pour identifier et interpeller les auteurs de cet acte totalement irresponsable afin qu'ils soient mis à disposition de la justice".
L'attentat à la voiture piégée a été perpétré aux alentours de 06H00 devant la gendarmerie de Vescovato, à une vingtaine de kilomètres au sud de Bastia. Selon le directeur de cabinet de la préfecture de Haute-Corse, Antoine Poussier, joint par l'AFP, l'explosion serait due à une bouteille de gaz placée dans la voiture, qui avait été placée le long du mur d'enceinte du bâtiment.
"L'attentat n'a fait que des dégâts matériels mais il aurait pu tuer", a dit M. Poussier. "Le fils d'un gendarme, âgé de 20 ans, a été projeté par le souffle de l'explosion sans être touché alors qu'il se rendait à son travail à vélo", a-t-il ajouté.
Le préfet de Haute-Corse, Jean-Luc Nevache, "s'est rendu sur les lieux pour se rendre compte des faits et rencontrer les familles des gendarmes", a ajouté M. Poussier.
 

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