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SOUTIEN INTERNATIONAL - PALESTINE - Les faits que l’on ne peut réfuter

Le 6 juin 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte internationale)  Parfois les commentaire sur des articles sont plus intéressants que les articles eux mêmes. Cela permet un regard très lucide sur ce qui se passe dans l’esprit d’une personne ordinaire -en tout cas, des gens qui prennent le temps de s’exprimer réellement par mels. Le résultat, c’est que l’on trouve une multitude d’opinions, du soutien à la réaction logique ou de la haine au délire pur et simple.

Bien entendu, le conflit palestino-israélien génère tout ça. La plupart des commentaires sont compréhensibles, calmes et raisonnables même s’ils sont quelque peu inexacts. En tant qu’auteur, on apprécie ces commentaires spontanés qu’offrent des gens pour qui c’est une petite contribution à la question abordée.

Mais depuis peu, ce qui ressort de ce genre de commentaires est très préoccupant, pas seulement parce que l’argument ne tient pas la route ou parce qu’il est empli d’inexactitudes, mais au vu du deux poids deux mesures auquel adhèrent ces gens qui émettent ces opinions, un deux poids deux mesures dont ils ne sont pas conscients ou qu’ils refusent tout bonnement de reconnaître.

La question tourne autour de l’histoire de ce pays. Aucun rendu historique ne peut être vraiment exact car ce sont des humains qui l’écrivent. Quelqu’un a dit un jour que « l’histoire est écrite par les vainqueurs », disant ainsi que les malheureux qui avaient eu la malchance d’en sortir du mauvais bord n’auraient jamais l’occasion de raconter véritablement leur histoire. Pour ce qui est des Israéliens et des Palestiniens, c’est terriblement vrai.

Pour les Palestiniens, l’histoire est limpide. Même si leur version est sans aucun doute de parti pris, comme toute autre version de l’histoire racontée par les peuples, il existe des faits incontournables que l’on ne peut réfuter. Sauf ceux qui défendent griffe et ongle l’entreprise sioniste. Ainsi, dans un article qui faisait allusion à l’expulsion de centaines de milliers de Palestiniens lors de la guerre de 1948, un commentaire rétorquait par l’argument qu’il n’y avait pas de Palestiniens de toute façon, que les « Palestiniens » étaient les juifs d’avant 48, selon cette personne anonyme. « Israël/ Palestine était un désert avant que les juifs ne commencent à revenir à la terre de leurs ancêtres ».

Ce n’est pas ce que disent les Nations unies. Selon les statistiques de l’UNRWA, au moins 750,000 Palestiniens ont été transformés en réfugiés par la guerre de1948, des millions d’entre eux vivotant toujours dans de misérables camps de réfugiés dans les pays qui les ont accueillis. Les Palestiniens aujourd’hui possèdent encore la clé de leurs maisons d’alors, même quand ces maisons ne sont plus , tout comme les quelque 400 villages qui furent détruits par Israël au cours de ces mois là.

Ces arguments, aussi détestables qu’ils soient, ne sont pas nés de rien. L’histoire d’Israël est basée sur les prémisses que la Palestine était « une terre sans peuple « et que les Israéliens (ou les juifs)avaient fait « fleurir le désert ».

Ce qui ne veut pas dire que tous les Israéliens -et certainement pas tous les juifs- souscrivent à cette opinion. Beaucoup d’Israéliens de conscience comprennent qu’une grande injustice a été faite à la population autochtone de Palestine même si cela a permis qu’ils réalisent leur rêve d’un foyer juif.

La question qui se pose est, devant les faits irréfutables que sont le nombre de réfugiés, les vieilles maisons arabes qui étaient de toute évidence habitées par des Palestiniens avant qu’ils aient dû fuir ou encore les Palestiniens - 1.2 million- qui continuent à vivre en Israël, comment pourrait on dire que cela ne s’est pas produit ?

Et c’est là qu’abondent les deux poids deux mesures. En quoi une personne qui nie l’expulsion et le massacre des Palestiniens en 1948 est-elle différente de quelqu’un qui nie l’ Holocauste ? Les deux événements sont abominables mais aucun d’entre eux n’aurait été possible s’il n’y avait pas eu derrière eux des forces puissantes. Dans le cas des Palestiniens, c’est la force du sionisme et le mensonge qui entoure la création d’Israël. Personne ne nie que les juifs (et les Polonais, et les Tziganes, parmi d’autres) furent les victimes de l’un des crimes les plus barbares de l’histoire. Nier l’ Holocauste est illogique, car nous avons les preuves irréfutables de son existence. Il serait possible de discuter de nombres et de circonstances, mais il est illogique et à vrai dire insultant de nier qu’il ait eu lieu.

On peut dire la même chose des Palestiniens. Quelle insulte, que quelqu’un affirme que nous n’avons jamais existé, ou que nous n’avons jamais été dépossédés de nos maisons, que notre terre n’a jamais été volée et que notre peuple n’a jamais été forcé à vivre une vie de réfugiés.

C’est une chose de défendre ses convictions, telle que le sionisme même si cela implique la défende d’horreurs inimaginables. C’en est une autre de dire que ces horreurs n’ont pas existé.

Et l’on en vient aux deux poids deux mesures de la communauté internationale.

Des délégations entières ont quitté la conférence contre le racisme qui s’est tenue le mois dernier à Genève quand le président iranien a osé traiter Israël d’Etat raciste. Des prêtres sont excommuniés de l’église catholique parce qu’ils nient l’Holocauste. Même Facebook, le réseau social sur Internet, a été l’objet d’attaques récemment pour ne pas avoir interdit l’accès à des groupes qui nieraient l’ Holocauste.

Comment se fait-il alors que les sionistes et leurs partisans sont autorisés à nier l’ existence des Palestiniens, l’histoire de leur expulsion ? "Il n’y a pas de Palestiniens," dit un jour l’ancien Premier ministre israélien Golda Meir. Et ses paroles n’ont pas été condamnées, elles qui ont ouvert la voie à ceux qui voudraient nier notre existence, ou tout au moins à la fouler au pied en nous traitant de « serpents » et de « cafards ».

C’est pour toutes ces raisons que nous devons continuer à nous battre pour garder vivante notre histoire, contre tourtes ces distorsions. Les juifs et les Israéliens n’acceptent pas qu’on nie leur histoire. En réalité ils rappellent constamment au monde entier les horreurs que d’autres leur ont fait subir. Nous ne demandons rien de plus, de la part d’Israël et de ceux qui le soutiennent

Joharah Baker

source : ici

Joharah Baker écrit pour MIFTAH

mip@miftah.org.

http://www.miftah.org/Display.cfm?D...

Traduction et choix de photo de focus (sur un mur du camp de réfugiés de Shatila à Beyrouth, photo 2007 : Shaima) : C. Léostic, Afps

 

Dossier soutien au PEUPLE PALESTINIEN
Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

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