Le
12 mai 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) - Cinq ans
de prison ferme contre Antoine Peraldi, son frère Laurent acquitté.
La Cour d’assises spéciales de Paris a donc suivi à la lettre les
réquisitions de l’avocat général pour rendre son verdict dans le
procès sur l’attentat raté contre les hélicoptères bombardier d’eau
à Corte en août 2006. Deux hommes avaient perdu la vie dans
l’explosion. Pour la Défense, ce verdict est incompréhensible. En
effet, selon elle, il intervient, et c’est une habitude dans les
procès de nationalistes, alors que le dossier était vide.
Ecoutons Me Dupont-Moretti, avocat.
le 11 mai
2009 (Francescu Maria Antona – Alta Frequenza) - L'avocat
général a demandé, devant la Cour d’assises spéciale de Paris, cinq
ans de prison contre Antoine Peraldi pour sa participation présumée
à l’attentat raté contre les hélicoptères bombardier d’eau à Corte
en août 2006, où deux hommes avaient perdu la vie dans l’explosion.
L’avocat général a réclamé l'acquittement pour son frère Laurent,
poursuivi dans la même procédure. Le verdict devait être rendu lundi
en fin de journée ou mardi matin.
Le
12 mai 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Antoine Peraldi a été condamné
hier en fin d'après-midi par la cour d'assises spéciale de Paris à
cinq ans d'emprisonnement pour sa participation à un attentat raté
contre deux hélicoptères bombardiers d'eau, à Corte, le 17 août
2006... Son frère Laurent, poursuivi dans la même procédure, a lui
été acquitté... Le verdict est conforme aux réquisitions de l'avocat
général... La défense ne devrait pas faire appel, Antoine Peraldi
ayant déjà effectué une partie importante de sa peine ...
Lors de cette tentative d'attentat, Antoine Schinto et Stéphane
Amati avaient trouvé la mort dans l'explosion prématurée de leurs
bombes...
Le
12 mai 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Le
militant nationaliste corse Antoine Peraldi a été condamné lundi par
la cour d'assises spéciale de Paris à cinq ans de prison pour sa
participation à un attentat raté à Corte, le 17 août 2006.
Son frère Laurent, poursuivi dans la même procédure, a été acquitté.
Le verdict, prononcé après
trois heures de délibérations, est conforme aux réquisitions de
l'avocat général Christophe Teissier.
Me Eric Dupond-Moretti, un des
avocats d'Antoine Peraldi, s'est dit "extrêmement déçu". Il dénonce
une décision bâtie sur "des hypothèses".
"Il ne peut pas être condamné
uniquement parce qu'il est le fils de Jo Peraldi", a-t-il lancé,
faisant référence au père des accusés. Figure du nationalisme corse,
celui-ci avait été condamné en 2005 à 15 ans de réclusion pour des
attentats contre des bâtiments publics d'Ajaccio en 1999.
Christophe Teissier a estimé
que le cadet des frères, âgé de 29 ans, ne pouvait pas ignorer qu'un
attentat se préparait en accompagnant le soir des faits les poseurs
de bombes, Antoine Schinto et Stéphane Amati, tués par l'explosion
prématurée de leurs deux engins.
"Il se trouvait avec les
autres pour commettre une tentative d'attentat, mais n'a pas eu de
rôle moteur", selon l'avocat général.
L'action visait deux
hélicoptères bombardiers d'eau d'une société continentale stationnés
à Corte (Haute-Corse). Les deux bombes avaient explosé aux abords de
la base aérienne à la suite d'une erreur de manipulation.
Deux jours plus tard, le FLNC
"du 22 octobre" avait revendiqué l'attentat raté en dénonçant
"l'accaparement du marché" des hélicoptères par les continentaux aux
dépens de concurrents insulaires.
Grièvement blessé lors de
l'explosion, Antoine Peraldi avait été rapatrié par un ou plusieurs
complices jamais identifiés à son domicile à Ajaccio, où son frère
l'avait conduit à l'hôpital. Il avait d'abord attribué ses blessures
à un accident de moto avant d'admettre finalement sa présence sur
les lieux.
"Je n'ai fait qu'emmener mon
frère à l'hôpital", a dit lundi Laurent Peraldi au moment de la
dernière parole aux accusés.
Le frère aîné, 39 ans, qui
comparaissait libre sous contrôle judiciaire, a finalement été
blanchi des accusations de destruction d'indices.
Dans la matinée l'avocat
général a souligné qu'il était impossible de savoir s'il avait
effectivement détruit le jean que portait son frère Antoine le soir
des faits. "Il faut acquitter Laurent Peraldi", a lancé M. Teissier
à l'adresse des magistrats de la cour spéciale.
Des réquisitions suivies à la
lettre en fin d'après-midi.
Antoine Peraldi, condamné à
cinq ans d'emprisonnement, a été reconnu coupable notamment de
détention et transport sans autorisation d'engins explosifs et de
participation à une association de malfaiteurs en relation avec une
entreprise terroriste.
En détention provisoire depuis
trois ans, il peut théoriquement bénéficier d'une libération
conditionnelle d'ici quelues mois, ce qui rend peu probable une
décision d'appel qui l'obligerait à attendre en prison un second
procès.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Alta Frequenza, Unità Naziunale
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