Le
20 mai 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse -
Generazione Autonomista) Il
n’y aura qu’un seul tour et l’élection commande d’aller à
l’essentiel : veut-on un député européen pour la Corse ? Seul le
vote Europe Ecologie peut le permettre !
Rappel de quelques
arguments, à lire et à faire lire !!
- Un certain discours consiste
à renvoyer l’électorat nationaliste « aux deux candidats
nationalistes », François Alfonsi, deuxième de la liste Europe
Ecologie, et Alain Mosconi, troisième de la liste d'extrême gauche
du NPA. Or, la liste Europe Ecologie est donnée aux environs de 10%
par les sondages, ce qui rend l'élection du second de liste tout à
fait possible, alors que le NPA est autour de 7% quand le score
nécessaire pour élire un troisième de liste avoisine les 20%. Mettre
ces deux candidatures sur un même plan d'éligibilité n'est donc pas
un positionnement politique objectif. Le fait est qu’il n’y a qu’un
seul candidat qui figure en seconde position sur une liste et que
lui seul est éligible au soir du 7 juin prochain. Or, le
nationalisme corse, et la Corse bien au-delà, a besoin d’un député
européen à même de s’employer à fond à ce poste, c’est-à-dire
d’effectuer un mandat plein de 5 ans. En franchissant le seuil de
10% des suffrages, Europe Ecologie offre cette opportunité ; il
serait incompréhensible de ne pas la saisir.
- De toutes les régions, la
Corse, parce qu’elle est une île qui cumule un important retard de
développement, est celle qui a le plus besoin de représentation à
Bruxelles pour activer les bons réseaux, repérer les programmes
européens qui nous sont nécessaires, faire un lobbying qui lui
permette d’arracher la dérogation ou l’adaptation indispensable par
rapport aux dispositions générales votées à Bruxelles et Strasbourg.
Laisser filer une nouvelle mandature sans représentation à Bruxelles
serait catastrophique en matière d'efficacité politique pour la
Corse.
- Verts européens (37
eurodéputés) et Alliance Libre Européenne (6 eurodéputés) forment
ensemble depuis déjà deux mandatures un même groupe, le quatrième du
parlement européen coprésidé par Dany Cohn Bendit. Ce qui leur
octroie une crédibilité indéniable et un réel poids dans
l’hémicycle. Si les résultats sont conformes aux sondages, le groupe
devrait augmenter sa représentation et devenir le 3ème du parlement,
ce qui en ferait un « groupe charnière » avec des moyens renforcés
dans un parlement qui voit ses prérogatives augmenter. La capacité
d’action du député de la Corse sera donc réelle.
- Les députés Verts-ALE sont
parmi les plus assidus du parlement. Offensifs, ils sont très actifs
dans les commissions, groupes de travail, ou séances du parlement.
Une cohérence et une force qui permettent d’emporter l’adhésion
d’autres groupes sur des questions cruciales. Ainsi, ils ont à leur
actif une action énergique pour revenir sur la directive Bolkenstein,
dont on a tant parlé au moment du traité constitutionnel. Celle-ci a
été vidée de sa substance négative par le jeu parlementaire. Le
groupe a encore été particulièrement offensif pour faire voter le
programme Reach pour lutter contre les composants chimiques dans
l’alimentation, les cosmétiques, etc... et astreindre les grands
laboratoires à des contrôles plus stricts. Rappelons aussi, que
c’est un député ALE, le flamand Willy Kuijpers, qui déposa au début
des années 80, une résolution en faveur d’une politique énergique de
reconquête linguistique. Résolution qui fut reprise par la
commission et qui, au fil des travaux, est devenue la Charte
européenne des langues régionales ou minoritaires, aujourd’hui texte
fondateur pour toute entrée dans l’Union européenne. Rappelons aussi
que c’est l’action énergique de nos députés qui a permis de faire du
basque, du catalan, du galicien des « langues officielles de l’Union
européenne ». Et l’objectif de l’ALE est d’élargir à terme ce statut
à toutes les langues régionales.
- Les Verts ont une
implication dans la résolution du problème corse depuis plus de 20
ans. Déjà, en 1989, ce mouvement faisait l’ouverture au nationalisme
corse par l’élection de Max Simeoni. Sur la question des prisonniers
ou de la « solution politique négociée », le groupe Verts-ALE s’est
toujours impliqué. Chaque fois, il a offert une tribune médiatique
importante aux difficultés de la Corse (encore récemment sur la
question de l’incinérateur). L’ALE, réunie à Barcelone le jour même
du verdict d’Yvan Colonna, adoptait pour sa part une résolution
contre ce verdict et toute la procédure qui y a conduit (enquête et
instruction à charge), réclamant la tenue d’un nouveau procès
garantissant l’équitabilité à Yvan Colonna.
- Enfin, au-delà de la
représentation à Bruxelles pour la Corse, il ne faut pas négliger le
message politique qui sera donné à l’Europe, à la France, ou en
Corse même, par la présence d’un nationaliste corse à Bruxelles.
Voilà les enjeux éminemment
politiques de cette élection. Peut-on encore tergiverser ? Le seul
vote utile pour la Corse est le vote Europe Ecologie
http://www.p-n-c.eu/index.php?page=auropa
EUROPEENNES 2009 :
Le Dossier
Source photo :
Pnc, Unità Naziunale, Archives du site.
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