Le
21 mai 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) « CORSICA
LIBARA souhaite que la Corse et son peuple trouvent leur place dans
une Europe plus attentive aux peuples, plus sociale et ouverte sur
son environnement : la méditerranée, qui doit devenir un espace de
paix et de coopération. Malheureusement, à l'occasion de ces
élections européennes, il apparaît que l'Europe actuelle reste
adepte d'un cadre économique ultra – libéral érigé sur le dos des
peuples et nations niés au sein de l’Europe, et des populations les
plus défavorisées. Elle accentue la mise en concurrence des
travailleurs, la mise en cause des services publics, la
libéralisation débridée du commerce et des services au niveau
mondial (AGCS), la libre circulation des forces de l’argent qui a
déjà des conséquences mortifères sur la Corse, en particulier pour
notre foncier. Dans le Traité de Lisbonne, le semblant de
considération pour les autonomies locales pèse peu face au
rappel de l'attachement
au principe du respect de l'intégrité territoriale des Etats,
principe en contradiction avec le droit à l'autodétermination des
peuples.
Subordonnée et noyée dans une
circonscription dite du Sud Est français qui ne correspond nullement
à son environnement naturel et historique, la Corse se trouve de
facto soumise à une logique qui ne garantit nullement la
représentation de ses intérêts collectifs au Parlement européen.
Trois organisations
patriotiques ont toutefois pris la responsabilité de participer à
ces élections :
- Le P.N.C et I VERDI CORSI
sur la liste « Europe Ecologie » conduite par Michèle Rivasi.
- A MANCA et le syndicaliste
Alanu Mosconi sur la liste du N.P.A. conduite par Raoul – Marc
Jennar.
CORSICA LIBARA, dans un souci
d’efficacité patriotique a rencontré les deux démarches en leur
proposant un partenariat structurel et politique basé en
l’occurrence sur une prise en considération des cinq points qui ont
présidé à la création de la nouvelle dynamique de refondation et de
redéploiement du mouvement de libération nationale (droits
historiques du peuple corse, protection et développement de son
patrimoine face une agression française et mondialisée, justice
sociale, respect des équilibres écologiques, solidarité avec toutes
les formes de lutte et les prisonniers politiques). Le partenariat
structurel devait garantir notre représentativité et un suivi
équilibré au niveau européen.
Malheureusement, la globalité
de nos propositions n’a pas trouvé place dans ces deux démarches
qui, malgré des variantes d’appréciations sur nos propositions,
n’ont pas su prendre en compte l’efficacité d’un plus ample contenu
patriotique significatif au niveau européen et détaché des
contingences et intérêts exterieurs à la Corse.
CORSICA LIBARA n’entend pas
pour autant se recroqueviller dans une position figée, et
consécutivement à sa Ghjunta du 17 mai 2009, appelle chacune et
chacun de ses militant(e)s et sympathisant(e)s à se déterminer
librement en vertu de sa conscience et de sa responsabilité
politiques. CORSICA LIBARA défendra dans ses prochaines
initiatives une vision pour l'Europe et à travers elle une vision de
la construction de la Corse, de son indépendance et de sa place au
sein de ce vaste et incontournable espace politique. »
Corsica Libera
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