Si nous comprenons que certains salariés ne parlent ni ne comprennent notre langue, nous ne comprenons pas cette situation, d’autant que des petits stages de formation à l’emploi de la langue corse dans ces commerces pourraient facilement être organisés pour ces salariés, au moins pour apprendre quelques dizaines de noms de produits en corse. Alors que la langue corse est un facteur important d’intégration, alors que de nombreux jeunes corses issus de l’université pourraient facilement être recrutés pour des formations légères, et surtout alors que cette pratique de décorsisation des noms des produits locaux est une aberration économique à l’heure du tourisme identitaire, nous demandons aux syndicats et organismes socioprofessionnels ainsi qu’à la chambre des métiers de se pencher sur cette situation..