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Alta Frequenza - Demande de reconstitution au Procès Colonna : la réponse aujourd'hui  

Le 3 mars 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) (Francescu Maria Antona - Alta Frequenza) - Comme annoncé, la défense d'Yvan Colonna a bien demandé hier après-midi (lundi) à la cour d'assises spéciale de Paris, une reconstitution de l'assassinat du préfet Claude Erignac.

Les avocats souhaitent qu’elle ait lieu en présence « de toutes les parties », à savoir, les six membres du commando, les témoins oculaires, Yvan Colonna, ainsi que les experts balisticien et légiste. L'accusation et les avocats des parties civiles se sont opposés à cette demande. La cour doit rendre sa décision aujourd'hui. Lors du premier procès, elle avait refusé cette reconstitution en ordonnant un simple transport sur les lieux. Enfin, ce matin, Bernard Bonnet, ancien préfet de Corse a jugé à la barre « tout à fait crédible l’implication d’Yvan Colonna ».

Préfet de Corse du 13 février 98 à début mai 99, avant d’être démis de ses fonctions pour l’incendie de la paillote Chez Francis, Bernard Bonnet a dit avoir eu à partir de juin 98 « des informations de plus en plus précises de la part d’un informateur anonyme baptisé « Corte ».

Procès Colonna : un ancien officier des RG sème le doute (Francescu Maria Antona - Alta Frequenza) - Un ancien officier des renseignements généraux en Corse, entendu hier (lundi) comme témoin au procès d’Yvan Colonna devant la Cour d’assises spéciales, a affirmé que le nom de l’accusé était connu dès 1998 par certains enquêteurs qui lui attribuaient déjà l’assassinat du préfet Erignac. « En décembre 98, il y avait aux RG des policiers qui pensaient que Colonna était l’assassin », a déclaré Jean Pierre Colombani, qui était alors en poste en Corse. Une déclaration qui a provoqué la stupeur des avocats de la défense qui ont rappelé que le nom de leur client n’était apparu officiellement qu’en mai 1999 au cours des garde-à-vue des membres du commando. Les juges et les policiers « ont tous affirmé que mon nom avait été donné spontanément par Didier Maranelli en garde-à-vue. Les déclarations de ce témoin ne vous interpellent pas » a alors lancé Yvan Colonna au président de la Cour. « On posera la question aux juges quand ils viendront », a répondu Didier Wacogne.

Procès en appel d'Yvan Colonna: la cour rejette la demande de reconstitution
La cour d'assises spéciale de Paris, qui juge en appel Yvan Colonna pour l'assassinat du préfet Claude Erignac à Ajaccio en 1998, a rejeté mardi la demande de reconstitution sur les lieux du crime qu'avait déposée lundi la défense du berger corse.

Les magistrats ont estimé qu'"à ce stade des débats (...), la cour ne constate pas l'incomplétude de l'instruction ni l'apparition d'éléments nouveaux". La demande de reconstitution est "rejetée en l'état", ont-ils ajouté.

La défense d'Yvan Colonna a demandé immédiatement une suspension de l'audience. "Votre sourire en dit plus que votre décision", a glissé au président Didier Wacogne Me Antoine Sollacaro, visiblement ulcéré.

Yvan Colonna, condamné en première instance fin 2007 à la perpétuité, et ses défenseurs avaient réclamé lundi cette reconstitution de l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac, le 6 février 1998 à Ajaccio, afin "de confronter les déclarations des uns et des autres avec les constatations sur le terrain".

Le parquet général et les parties civiles s'étaient opposés à cette reconstitution au motif qu'elle n'apporterait rien d'utile et qu'un transport sur les lieux avait déjà eu lieu en première instance, le 9 décembre 2007.

A la reprise de l'audience, l'un des avocats de la défense, Pascal Garbarini, s'est dit "stupéfait" par le refus de la cour alors que la procédure a révélé "des difficultés insurmontables" et exhale "quelque chose de pourri".

"La confiance était déjà bien entamée mais là, il n'y pas plus de confiance du tout", a tonné Me Garbarini à l'attention du président de la cour. "On se dit +c'est plié+, le sort judiciaire de Colonna est scellé".

Les débats ont ensuite repris avec l'audition des témoins prévus mardi

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info : 
Alta Frequenza, Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

 

 
 

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