Le
3 mars 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte internationale) Jeudi
19 février 2009 le conseil municipal de Sigean a décidé à 19 voix
contre 2 et 3 abstentions, de ne pas renouveler la convention liant
la mairie avec la Calandreta. Cela signifie qu’à la rentrée de
septembre 2009 une vingtaine d’enfants risquent de se retrouver à la
rue et quatre personnes au chômage dans une région sinistrée au
point de vu emploi (la région Languedoc-Roussillon est celle qui
connaît le plus fort taux de chômage dans l’Etat français)
L’école Calandreta de Sigean a ouvert ses portes en
septembre 2006, elle permet à 21 enfants de suivre un enseignement
en immersion de l’occitan (l’occitan est langue enseignante et
enseignée). Elle bénéficiait jusqu’alors d’une convention, signée
avec l’ancienne majorité municipale pour des locaux communaux
(l’ancienne école des garçons de la ville) qu’elle louait.
Aux dernières élections municipales une nouvelle
équipe a été élue ; dès le début elle fait savoir son hostilité à la
Calandreta. En effet elle a déclaré que la mairie n’avait pas les
moyens de financer deux écoles à Sigean alors que la Calandreta ne
lui coûte quasiment rien. De même ils a été affirmé que les locaux
étaient vétustes et dangereux donc ils ne pouvaient accueillir
d’enfants. Cet argument là est complètement faux car pour son
ouverture l’école eut une visite de la commission de sécurité
(composée de pompiers, services de la préfecture, etc…) qui jugea le
local apte mais cela ne semble pas satisfaire la mairie qui a
toutefois proposé dux solutions de relogement : une maison sans cour
et qui prend l’eau et une cave.
Même si le maire et son équipe s’en défendent et
disent qu’ils n’ont rien contre Calandreta et l’occitan, la volonté
est de rayer cette école du paysage sigeannais car ils sont hostiles
à l’enseignement privé, certains élus sont des retraités de
l’éducation nationale et subissent des pressions de leurs collègues.
Anaram au Patac dénonce cette chasse à l’occitan d’un
autre âge, au moment où l’occitan commence d’avoir une petite
reconnaissance, il semble que les vieux démons d’antan ressurgissent
et que les pires des idées jacobines veuillent s’imposer dans cette
ville bien occitane aux portes de la Catalogne.
Nous faisons remarquer comme d’autres que cette
décision de la commune de Sigean tombe mal et raisonne comme une
insulte, cette année nous allons commémorer les 800 ans de la
Croisade.
Anaram au Patac apporte tout son soutien aux parents,
associatifs et personnel de la Calandreta de Sigean.
Anaram au Patac - Lengadòc
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
anaram au patac, Unità Naziunale
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