"Il faut tout faire pour la (ndlr,
loi prévoyant que les prisonniers soient détenus, à proximité de
leur famille) mettre en oeuvre, a affirmé M. Copé, précisant
:"j'écrirai dès cette semaine à la garde des Sceaux afin de la
saisir de ce sujet et de lui dire à quel point nous, députés
français, sommes attachés à ce que les lois s'appliquent".
La délégation de cinq membres de
la Car qui s'est entretenue avec lui, à Bastia, lui a exprimé ses
revendications concernant le rapprochement des prisonniers corses
incarcérés sur le continent.
Sur ce dossier, "la loi n'est pas
respectée en Corse", a dénoncé Jean-Marie Poli, l'un des animateurs
de la Car avant de condamner fermement "la politique répressive
menée en Corse".
"Ceux
qui sont détenus, condamnés ou conditionnables, doivent être
incarcérés au plus près possible de leur famille", a assuré
Jean-François Copé.
"Chacun sait qu'il y a un certain
nombre de conditions pratiques qui aujourd'hui font obstacle à
l'application de la loi", a-t-il cependant précisé. La Car a
également revendiqué l'officialisation de la qualification de
"prisonnier politique".
"Nous avons exigé que ce statut
soit mis en place", a déclaré Jean-Philippe Antolini, porte-parole
de la Car.
Un document contenant l'ensemble
des revendications de la Car a été remis à Jean-François Copé ainsi
qu'aux 22 députés qui l'ont accompagné pour ce déplacement en Corse.
AFP