Le
15 mars 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
(Francescu Maria Antona - Alta Frequenza) - Le
procès Colonna a réellement quitté les murs de la cour d’assise
spéciales de Paris. C’est en effet dans une salle archicomble que
s’est tenue hier (samedi) à Ajaccio la réunion publique organisée
par le comité de soutien à Yvan Colonna.
Elus, monde associatif, culturel ou simple citoyen,
ils ont été nombreux à venir écouter les thèses de la défense et les
moyens d’actions envisagés pour s’opposer à ce qui est qualifié
d’injustice.
Pas de manifestation pour l’heure, mais des actions
d’information et de sensibilisation, tracts, réunions, veillées et
aussi une internationalisation de l’affaire ont été annoncées. La
mobilisation en faveur d'Yvan Colonna va prendre de multiples formes
dans les jours qui viennent. Au cours de cette réunion-débat, les
défenseurs d'Yvan Colonna ont dénoncé un "guet-apens judiciaire"
dans lequel est tombé leur client, et ont d'ores et déjà pris date
pour "un troisième procès".
En effet, les avocats ont dénoncé "une justice
contaminée et polluée" et ont laissé entendre que des recours
seraient déposés devant la Cour de Cassation et les juridictions
européennes. Me Gilles Siméoni a dressé le tableau d'un guet-apens
judiciaire mené selon lui, par "un tribunal de l'Inquisition composé
de faussaires, de tricheurs, et de menteurs" qui se livre à "une
mascarade, une parodie de justice". Selon lui, "la France sera
bientôt au ban de l'Europe judiciaire et politique". Me Antoine
Sollacaro quant à lui, s'est de nouveau montré très inciif, parlant
une nouvelle fois de "cour birmane". "Si nous étions restés (au
procès), nous nous serions transformés en caution judiciaire, nous
aurions donné une crédibilité à une cour qui en est totalement
dépourvue", a-t-il dit.
Ce dernier s'en est également pris à l'avocat de la
famille Erignac, Me Philippe Lemaire : "il nous a traité de
terroristes judiciaires, je préfère être un terroriste judiciaire
qu'un collabo judiciaire", a-t-il lancé, attaquant également la
famille du préfet qui "ne veut pas plus que la cour la vérité mais
cherche le coupable qu'on lui a donné en pâture". Des prises de
position très incisives qui confirment, si besoin était, que
"l'affaire Colonna ne fait que commencer".
Photos Unità Naziunale
Vidéos Unità Naziunale
Dossier Yvan Colonna :
lire
tous les articles ici
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Alta Frequenza, Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE |