Le 22 novembre 2007 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Dans un communiqué consacré aux dernières élections, la FCPE, a cru bon d'attaquer notre association dans le but de « rétablir la vérité ».

 Le caractère polémique de ce texte et les attaques répétées contre l'APC ne peuvent rester sans réponse, d'autant que les affirmations de la FCPE sont loin de contribuer à la dite « vérité » (par exemple, dans un de ses nombreux articles sur les dernières élections, elle s'attribuait 140 sièges en Haute Corse alors qu'elle en obtient en fait 106 !).

 L'évolution des résultats des trois dernières années sur l'ensemble de la Corse explique l'énervement qui gagne les dirigeants de cette organisation ;
 En suffrages, ces résultats officiels et vérifiables auprès des instances académiques sont les suivants :
 ▪ 2005 : APC : 4129 voix et 205 sièges FCPE : 4228 voix et 178 sièges
 ▪ 2006 APC : 4621 (+ 12%) et 234 sièges FCPE : 4786 (+13%) et 197 sièges
 ▪ 2007 APC : 5165 voix (+ 12%) et 270 sièges, FCPE : 4622 voix (-1.4%) et 200 sièges, PEEP 274 voix et 8 sièges, UNAAPE, 25 voix et 2 sièges).

 L'APC réalise cette année plus de voix et d'élus que le total de toutes les autres organisations.
 Précisons que les votes pour les « listes de parents » ne sont pas comptabilisés pour déterminer la représentativité dans les différentes instances départementales telles que le CDEN (seules sont prises en compte les associations constituées).

 L'affirmation suivant laquelle « 71 % des parents n'ont pas voté pour des listes nationalistes » est donc fallacieuse car elle amalgame des expressions très diverses. Dans la même logique, nous pourrions dire (mais ce serait vide de sens) que 78% des parents n'ont pas voté FCPE.

 Puisque ses responsables, décidemment mauvais perdants, tiennent à s'engager sur ce terrain, nous affirmons que, tout en le cachant de façon hypocrite, la FCPE fait partie de la gauche française la plus rétrograde, pour laquelle égalité rime avec éradication de toutes les différences.

 Nous pourrions multiplier les exemples des liens de la FCPE avec la politique :
 ▪ Son dernier congrès s'est tenu à Aiacciu en présence notamment du député maire socialiste de la ville, de l'inspecteur d'académie (témoignant des soutiens officiels à cette organisation), ainsi que des syndicats de l'éducation nationale notoirement marqués à gauche.
 ▪ Son président est lui-même directement investi en politique (maire adjoint de Bastelicaccia, vice président de la communauté de commune du Prunelli...).
 ▪ Elle est représentée au conseil économique et social par un militant communiste et CGT connu etc....
 La FCPE a été en pointe dans le combat contre les langues régionales (recours en conseil d'état). En Corse, ses adhérents sont souvent à l'initiative des mobilisations contre l'enseignement de notre langue.
 Si nous sommes attachés à l'idée de république (dont la FCPE n'a pas le monopole) nous ne l'assimilons pas avec un républicanisme étriqué, synonyme de jacobinisme, qui se traduit par la négation, affichée ou souterraine, des Corses sur leur propre terre.
 Loin des polémiques stériles, l'APC continuera donc à œuvrer dans le sens d'un système éducatif performant au service de l'ensemble des familles de notre île, n'en déplaise à ceux qui, comme les dirigeants de la FCPE, ont la prétention d'avoir l'exclusivité de la défense de nos enfants.

Source photo : Associu di i Parenti Corsi, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Mail APC, Unità Naziunale
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