Le
24 décembre 2007 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
(source
la provence) L'ancien
gardien de l'Olympique avignonnais, Marc Dequeker, 54ans, a été mis
en examen par un juge d'instruction du TGI de Troyes dans le cadre
d'une enquête ouverte pour "tentative d'assassinat" après
l'agression dont a été victime Alain Ferrandi. Le dimanche7août
2005, vers 9 heures, dans la cour de promenade de la prison centrale
de Clairvaux (Aube), Alain Ferrandi, le chef présumé du commando
Érignac, condamné en juillet 2003 à la réclusion criminelle à
perpétuité, a été, ainsi qu'un codétenu corse, Philippe Fabbri,
grièvement blessé par un groupe de quatre hommes.
Après avoir été bousculé par un détenu, Alain
Ferrandi aurait été pris à partie par deux prisonniers qui l'ont
bastonné avec des boules de pétanque glissées dans des chaussettes.
Philippe Fabbri, qui est intervenu pour porter secours à Alain
Ferrandi, a été violemment frappé. La scène a duré quelques minutes.
Les quatre agresseurs ont pris la fuite, laissant les deux victimes
au sol, baignant dans une marre de sang. Alain Ferrandi, blessé au
crâne et aux cervicales, a été hospitalisé ainsi que Philippe
Fabbri, qui a eu des côtes fêlées et la cage thoracique enfoncée.
Une agression qualifiée de "tentative d'assassinat"
par le procureur de la République de Troyes qui a ouvert une
information judiciaire. Dans le cadre de cette procédure, quatre
personnes ont été mises en examen parmi lesquelles Marc Dequeker,
qui purgeait alors une peine de réclusion de 15ans prononcée par la
cour d'assises de Vaucluse en novembre1999 pour trois vols à main
armée.
Le bâtonnier Patrick Gontard, qui assiste l'ancien gardien de but de
l'Olympique avignonnais, espère obtenir un non-lieu au bénéfice de
son client, transféré il y a quelques mois à la prison du Pontet.
"Dans ce dossier, rien n'établit que mon client a participé à
l'agression qui pourrait être une querelle de détention sur fond de
caïdat" indique le bâtonnier. Des nationalistes corses, qui
observent que les deux victimes étaient des "prisonniers modèles",
contestent cette vision du dossier en soutenant qu'il s'agit d'une
agression politique. (Bruno
Hurault La Provence)
Source photo :
La provence, Unità Naziunale, Archives du site.
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La provence, Unità Naziunale
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