A RISCOSSA PAISANA est un collectif qui oeuvre de manière indépendante et impartiale en faveur du respect de tous les droits inscrits dans la déclaration universelle des droits de l'homme. Elle oeuvre,aussi, pour la reconnaissance d'un statut politique en faveur des détenus nationalistes, indépendantistes et patriotes de gauche,interpellés et entendus par la 14 ème section du parquet de Paris.

A RISCOSSA PAISANA mobilise des bénévoles,c'est à dire des femmes et des hommes,qui choisissent,par solidarité,de consacrer une partie de leur temps et de leur énergie à défendre les victimes de la répression politique et de la violation de leurs droits humains. Ils viennent d'horizon différents et aspirent tous à bâtir un monde dans lequel, les droits humains seront enfin les droits de tous. A RISCOSSA PAISANA dénonce les conditions d'interpellation et de détention de jeunes patriotes corses et de leur famille, incarcérés du fait de leur conviction politique.

Selon les informations disponibles,la police régionale et les forces de sécurité (RAID) se seraient rendues coupables d'actes de torture et mauvais traitements,motivés par des considérations racistes et xénophobes. Lors de l'interpellation de J.P Gorovenko les hommes du RAID et de la DNAT visages cachés par des cagoules, armés jusqu'au dents lui ont porté des coups et lui ont tenu des propos racistes, ils ont braqué aussi les personnes présentes au foyer de sa compagne ainsi qu'un enfant de 6 ans ( action motivée pour marquer les esprits, selon un officier du RAID.

Toujours ,selon les mêmes informations,les forces de sécurité ont continué pendant 96 heures,de recourir à la torture blanche. Preuve en est , l'ignoble chantage proposé à la soeur de J.P Gorovenko; mercredi 16 Mars à 18 heures les deux enfants de madame Gorovenko ont été enlevés et mis en cellule avec leur mère pour que cette dernière sache que si elle ne collaborait pas,elle perdrait définitivement la garde de ses enfants. Encore une fois ces mauvais traitements signalés ont eu lieu pendant la garde à vue,dans les locaux du poste de police à Ajaccio.

Dans ce cas précis,il n'échappera à personne que le statut de femme et de mère de famille n'a pas dissuadé les forces de sécurité,bien au contraire ,un cap a été franchi , celui de la haine,du chantage sur les faibles et de la maltraitance psychologique à l'encontre d'enfants âgés de 4 mois et 6 ans.
Il est absolument essentiel de mettre fin à l'impunité de certains gestapistes, si l'on veut bâtir une société vigilante,respectueuse et gardienne des droits fondamentaux de la personne,une société corse ou l'expression des idées politiques soit libre.