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Communiqué du Comité Anti Répression




Le 19 10 2005


Prière d’insérer SVP :





La Corse a connu une énième et rapide visite du ministre français de l’intérieur. Outre le fait que cette visite intervient à la fin d’un grave conflit social et qu’une certaine presse instrumentalise sa venue comme une nouvelle manifestation de cette différenciation que M. Sarkozy se complait à entretenir envers son premier ministre, M. Villepin , le message délivré pour l’occasion ne laisse aucune place à de quelconque appréciations spéculatives. M. Sarkozy est venu rappeler que notre pays est soumis à cette autorité policière et judiciaire dont le maintien dans son titre actuel de préfet de police de M. Lambert, pourtant annoncé en départ, est un exemple plus que révélateur.

Le bruit des bottes et la prison : telle est la destinée que le gouvernement français actuel continue de proroger.

La Corse est toujours loin d’une voie de résolution politique.

C’est dans ce contexte que de nouveau les hommes de la police politique de la D.N.A.T. ont interpellé et gardé à vue pendant deux jours un responsable de l’association « Riscossa Paisana ». C’est dans ce même contexte qu’un jeune manifestant, Julien Gristi a été arrêté il y quelques jours à Aiacciu puis jugé rapidement et condamné à 8 mois de prison ferme.

« Big Brother » n’oublie pas celles et ceux qui durant des semaines sont descendus dans la rue pour demander plus de justice et de liberté sociales… Et après la fin minable de cette grève que la direction française de la C.G.T. – entre autre - a organisé pour éviter une réelle prise en compte des intérêts des travailleurs corses parce que les questions et revendications posées remettaient en cause la trajectoire de l’actuel dessein de la S.N.C.M, c’est la répression politique qui évidemment reprend sa place.

Le comité anti répression apporte son total soutien à toutes les victimes de cette répression et appelle les forces patriotiques et progressistes à la vigilance car la nature autoritaire du gouvernement en place n’est plus à démontrer.

COMITE ANTI REPRESSION
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