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COMITE ANTI-RÉPRESSION CORSE
Le 15 12 03 Communiqué :
Au moment ou nous entamions une série d’actions pour rappeler à l’opinion publique, corse, française et internationale, les conditions de détention des prisonniers politiques toujours non améliorées à ce jour, malgré les promesses de certains ministres français il y a quelques mois, la répression politique vient de franchir un nouveau pas dans l’ignominie, mettant ainsi en relief l’actuelle politique de l’état français à l’égard de la Corse, une politique autant autoritaire que brute. Ainsi, en interpellant et en déférant rapidement sur Paris, un ancien prisonnier politique il y a quelques temps jeté en pâture médiatico – judiciaire selon des directives bien précises du ministère de l’intérieur, le gouvernement persiste dans son harcèlement à l’encontre du mouvement patriotique au moment ou ce dernier, à travers ses diverses tendances, s’atèle à construire une véritable alternative citoyenne. Ce n’est donc pas un hasard si ce militant a aujourd’hui été arrêté et déporté sur la capitale parisienne pour être entendu par ce juge - supplétif qui, caméras et autres pales pisses – copies à ses cotés, tente d’accréditer l’argutie mensongère d’un dénommé Sarkozy qui s’aventure dans une basse propagande ordurière. Au moment ou des gestes forts sont donnés dans le sens de la paix, ou moment ou un sursaut citoyen porteur d’avenir s’avère possible, le Comité Anti Répression appelle toutes les forces patriotiques de cette île pour faire reculer ces agissements liberticides et réactionnaires et prendre les initiatives publiques qui s’imposent. Le Comité Anti Répression apporte son total soutien à toutes les personnes touchées par cette nouvelle – et ignoble – vague répressive. COMITE ANTI REPRESSION |